Conservatoire et Jardin botaniques
Fonds municipal d’art contemporain Musée Ariana Musée d’art et d’histoire Musée d’ethnographie Muséum d'histoire naturelle ![]() L'herbier des Conservatoire et Jardin botaniques et ses quelque six millions d’échantillons est un des plus importants au monde. Quant au jardin, il abrite de magnifiques collections de plantes vivantes. ![]() L'herbier des Conservatoire et Jardin botaniques et ses quelque six millions d’échantillons est un des plus importants au monde. Quant au jardin, il abrite de magnifiques collections de plantes vivantes. ![]() Ouverte en 2009, la Médiathèque du FMAC a pour objectif l’encouragement et la diffusion de l’art vidéo à Genève. Elle réunit le Fonds André Iten, l’une des plus riches et importantes collections vidéo de Suisse, ainsi que la collection vidéo du FMAC. ![]() Avec une collection riche de 25'000 objets illustrant douze siècles de culture céramique, le Musée Ariana compte parmi les grands musées européens spécialisés dans les arts du feu. ![]() Les Musées d’art et d’histoire forment le plus grand ensemble muséal de Suisse, avec ses cinq musées et leurs 700'000 objets, sa bibliothèque, son laboratoire de recherche et ses ateliers de restauration. ![]() Haut lieu de la réflexion sur les sociétés humaines, le Musée d'ethnographie de Genève, dont les bâtiments se trouvent au boulevard Carl-Vogt propose au travers de ses expositions une variété de lectures anthropologiques des phénomènes sociaux et culturels qui traversent le monde actuel. ![]() Le Musée d’histoire naturelle accueille plus de 250'000 visiteurs chaque année à la découverte des millions de spécimens exceptionnels appartenant au patrimoine naturel qu'il conserve. Unique en son genre en Suisse, le Musée d'histoire des sciences - affilié au Muséum - abrite une collection d'instruments scientifiques anciens issus des cabinets des savants genevois du 17e au 19e siècle. Site internet du Musée d'histoire naturelle |
Aujourd'hui ouvert de 11h à 18h
René Fuerst
84 pages, 36 ill. n/b de l’auteur. Relié.
2011, Genève: René Fuerst / Milan: 5 Continents Editions
ISBN 978-88-7439-614-6.
Prix : 30 CHF
En quittant les Yanomami du Toototobi en 1962, René Fuerst ne se doutait pas de la rapidité avec laquelle le dernier grand peuple amérindien encore libre allait succomber à l'agression blanche sous ses formes les plus diverses. Avec la construction entreprise en 1974 d'une route dite d'intégration nationale, sorte de Transamazonienne septentrionale, leur territoire jusqu'alors préservé est envahi de toutes parts. Missionnaires, colons, militaires et autres orpailleurs vont se succéder et, sous l'oeil complaisant du gouvernement brésilien, vont importuner voire contaminer des Indiens non immunisés contre nos maux et nos maladies. Si la route ne fut en réalité jamais achevée, l'occupation illégale du territoire, sa destruction délibérée, celle de ses premiers habitants, de sa faune et de sa flore se poursuivent à un rythme effarant.
Dans l'impuissance de remédier au mal et faire appliquer au Brésil des droits de l'homme dignes de ce nom, l'anéantissement des Yanomami n'est plus qu'une question de temps. Si le développement et la sécurité des uns ne peuvent s'obtenir qu'au détriment des autres, si la vie des uns signifie forcément la mort des autres, le sursis de ces Indiens encore libres touche à sa fin. Puisse cet ouvrage faire revivre un instant les Yanomami et tous leurs peuples frères, puisse-t-il nous faire réfléchir sur notre propre sort incertain. À quoi bon chercher de l'or si ce n'est pour en jouir ensemble, les uns avec les autres?
René Fuerst, ethnologue, plus photographe qu'écrivain. Né en 1933, il vit à Genève depuis plus de soixante ans. Spécialiste des Indiens d'Amazonie, il les fréquenta de 1955 à 1975 et leur consacra plusieurs livres, films et disques. Chercheur indépendant, il était de 1983 à 1998 l'un des conservateurs du MEG. Membre des missions d'enquête chez les Indiens d'Amazonie du Comité international de la Croix-Rouge (1970) et de l'Aborigines Protection Society (1972), à Londres, il fut en 1975 interdit de séjour par les autorités brésiliennes suite à ses critiques de la politique indigéniste officielle.
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