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La divinité de la fertilité Ugajin 宇賀神
Japon
16e siècle.
Bois, carton, brocart. H 13 cm
Leg Kikou Yamata, 1970
MEG Inv. ETHAS 036147
Incarnation de l'humidité et de la puissance nourricière du sol, Ugajin apparaît comme un vieillard à corps de serpent blanc (hakuja 白蛇), ce qui l'apparente aux fameux dragons-serpents (nāga) de l'Inde.
En raison de sa puissance redoutable, ses statues ne sont généralement pas montrées au public mais dissimulées dans une châsse.
Par rapport aux autres exemples de ce type, cette pièce se signale par sa grande taille et son ancienneté.
- Cette pièce provient de la femme de lettres Kikou Yamata (1897-1975), célèbre dans le Paris des années 1920, qui épousa le peintre suisse Conrad Meili et finit ses jours à Genève.
Kikou Yamata était française par sa mère et japonaise par son père. Née à Lyon où elle passa son enfance, elle vécut ensuite au Japon jusqu’en 1923. Revenue en France après la mort de son père, elle devint une ambassadrice officieuse de la culture japonaise à Paris, où elle introduit l’art de l’Ikébana. Elle fut la première à permettre au monde francophone d’accéder au Dit de Genji, qu’elle traduisit d’après la version anglaise et le texte original ancien.
Avec la Deuxième Guerre mondiale, son métissage culturel devint un handicap tant en France qu’au Japon, où elle retourna vivre avec son mari, le peintre zurichois Conrad Meili. En 1949, le couple opta finalement pour la Suisse et s’installa à Asnières, dans le canton de Genève.
Kikou Yamata avait rassemblé en connaisseuse de très nombreux objets relatifs à la culture japonaise, qu’elle et son mari avaient décidé de léguer au MEG. Ils furent remis à l’institution lors de l’internement de Kikou Yamata, devenue veuve en 1969.