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Porteuse de coupe dite kabila
RD Congo, ouest du Katanga
Luba méridionaux (Luba-Samba). Début du 20e siècle
Bois. H 51 cm
Don du peintre et collectionneur Émile Chambon en 1981
MEG Inv. ETHAF 044285
Les « porteuses de coupe » comptent parmi les sculptures luba les plus connues et les plus prisées. Appartenant à la catégorie des objets de pouvoir bankishi (sing. nkishi), ces statuettes font office « d’épouse spirituelle » d’un devin, le bilumbu, qui garde l’une d’entre elles sur sa gauche lors des séances de divination. Dans la coupe, ce dernier conserve de l’argile blanche qu’il utilise, tout comme les autres devins d’Afrique centrale, pour se blanchir les yeux et se purifier la vue, ainsi que pour « blanchir » les personnes innocentes dans l’audience. Dans d’autres cas, les figures de divination présentent le mboko, la calebasse séchée où le devin dispose un assortiment de realia (petits objets manufacturés comme des clous, des cartouches, des cadenas, des pièces ou des médailles) et de naturalia (éléments végétaux, minéraux, animaux) constituant un réservoir symbolique important pour son rituel. Ces porteuses de coupe, comme les autres sculptures féminines montrent avec précision toutes les transformations du corps qui scandent la vie d’une femme, notamment le traitement de la peau scarifiée et l’étirement des parties génitales externes.
Boris Wastiau