Depuis 3000 ans, aux îles Fidji, la poterie est l’affaire des femmes issues des communautés kai wai (gens de la mer) qui produisent des récipients pour la cuisson, le stockage et pour les échanges. Leur technique consiste à monter un vase en utilisant une palette de bois (tata) avec laquelle on aplatit la paroi extérieure pendant que l’intérieur est maintenu au moyen d’un galet. Les pots sont décorés avec un coquillage et laissés à sécher au soleil avant d’être cuits sur feu ouvert, puis frottés avec la résine de l’arbre dakua, afin de les rendre étanches.
Après la Seconde Guerre mondiale, cette pratique déclina jusqu’à devenir uniquement destinée aux touristes. Depuis les années 1980, on assiste à une reprise de cette tradition.