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Schwarz, Heinz (Arbon/Suisse, 1920 - Satigny/Suisse, 1994)


Christine Z II, 1982 (moule); 1987 (fonte)
Sculpture dans l'espace public
Bronze
Dimensions: 185 x 48 x 38 cm (hors tout)

Acquis en 1986

Localisation : Conservatoire et Jardin botaniques, près de la Villa Le Chêne, chemin de l'Impératrice 1, 1292 Pregny-Chambésy

[n° inv 1986-029]

Collection du Fonds d'art contemporain de la Ville de Genève (FMAC)



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Crédits photographiques : Christophe Quoëx
 

L'œuvre de Heinz Schwarz assure la continuité du plus vieux modèle de l'histoire de l'art : le nu, et plus précisément le nu féminin. Et l'artiste de concentrer son étude du corps humain sur une période particulière de la vie, l'adolescence, un âge de transition, en phase de développement et de formation, là "où les formes sont les plus pures". C'est toutefois un regard idéalisé, voire contemplatif que porte Schwarz sur cet âge éphémère, qu'il entrevoit comme une "promesse à la vie" : détaché de tout naturalisme, il offre au modelage de l'anatomie une minutie et un souci du détail morphologique jusqu'à l'exagération. La figure gracile est étirée, devient presque filiforme, accentuant ainsi la délicatesse des traits et des courbes : l'artiste cherche à retranscrire au plus près la douceur d'une attitude, une image de l'innocence.
Lithographe de formation, Heinz Schwarz se dirige vers le modelage et la sculpture à son arrivée à Genève en 1943 ; il se détourne très vite des courants modernistes pour privilégier une pratique et une conception artisanales de son art. Aimant à se définir comme un simple ouvrier qui fait des sculptures, l'artiste s'est toujours gardé de fréquenter le milieu de l'art ou de satisfaire à des demandes commerciales. D'inspiration classique, ses premières sculptures, aux formes rondes et généreuses, expriment son admiration pour des maîtres tels que Renoir ou Maillol, mais, à la suite d'un voyage en Egypte en 1949, son style s'affirmera désormais dans des formes longilignes et extrêmement fines.
Stéphane Cecconi