Semaine de l'égalité 2019 / Ville de Genève
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«sHeroes – Les imaginaires de genre dans les jeux vidéo»

Vernissage de l’exposition à la Bibliothèque de la Cité

En présence de Sami Kanaan, Maire de Genève, et Sandrine Salerno, Conseillère administrative en charge de la promotion de l’égalité entre femmes et hommes.

Aujourd’hui, le jeu vidéo est un loisir largement partagé. Ce média crée des univers, raconte des histoires, nous fait incarner de multiples rôles… Comment le genre façonne-t-il ces imaginaires? Quels rôles y occupent les femmes et les hommes? L'exposition jouable vous permettra d'observer l'évolution des personnages typiques du jeu vidéo, leurs stéréotypes et découvrir des créateurs et des créatrices qui œuvrent pour des jeux vidéo plus inclusifs. Elles et ils s’en emparent pour aborder des sujets complexes comme le sexisme, les violences domestiques, les inégalités femmes-hommes, l’homophobie ou la transphobie.

Ainsi, à travers une sélection de jeux historiques et contemporains – tous jouables! – cette exposition ludique et participative vous propose de prendre les manettes pour comprendre ce qui se joue entre genre et jeux vidéo.

Des actions de médiation accompagnent l’exposition: ateliers, tables rondes, séances de jeu collectives… Programme disponible dès fin février sur www.bm-geneve.ch et dans le dépliant de l’exposition.

Exposition à découvrir du 2 mars au 20 juillet 2019.

18h30

Bibliothèque de la Cité, salle Le Multi
Place des Trois-Perdrix 5 – 1204 Genève
Tout public
Entrée libre
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«sHeroes – Les imaginaires de genre dans les jeux vidéo»

Visites guidées avec Marion Coville, curatrice

Aujourd’hui, le jeu vidéo est un loisir largement partagé. Ce média crée des univers, raconte des histoires, nous fait incarner de multiples rôles… Comment le genre façonne-t-il ces imaginaires? Quels rôles y occupent les femmes et les hommes? L'exposition jouable vous permettra d'observer l'évolution des personnages typiques du jeu vidéo, leurs stéréotypes et découvrir des créateurs et créatrices qui œuvrent pour des jeux vidéo plus inclusifs. Elles et ils s’en emparent pour aborder des sujets complexes comme le sexisme, les violences domestiques, les inégalités femmes-hommes, l’homophobie ou la transphobie.

Ainsi, à travers une sélection de jeux historiques et contemporains – tous jouables! – cette exposition ludique et participative vous propose de prendre les manettes pour comprendre ce qu’il se joue entre genre et jeux vidéo.

Pour étrenner l’exposition, qui sera visible du 2 mars au 20 juillet 2019, la Bibliothèque de la Cité vous propose deux visites guidées avec la curatrice, Marion Coville, experte des questions de genre dans les jeux vidéo.

Des actions de médiation accompagnent l’exposition: ateliers, tables rondes, séances de jeu collectives… Programme disponible dès fin février sur www.bm-geneve.ch et dans le dépliant de l’exposition.

11h00 et 15h00

Bibliothèque de la Cité
Place des Trois-Perdrix 5 – 1204 Genève
Tout public
Entrée libre, sur inscription: www.bmgeneve.agenda.ch

«Cyber-violences conjugales: une violence sans limites»

Table ronde organisée par le Bureau de la promotion de l'égalité entre femmes et hommes et de prévention des violences domestiques (BPEV), en partenariat avec la Haute école de travail social (HETS).

La question de l'utilisation des nouvelles technologies de communication dans les violences faites aux femmes fait, depuis quelques années, l'objet d'une attention grandissante de la part des pouvoirs publics, des associations, et des médias: la diffusion, par voie numérique, de photos ou vidéos à caractère sexuel à des fins de vengeance ('revenge porn'), ou encore le cyber-harcèlement chez les jeunes, constituent deux exemples de cette problématique qui gagne aujourd'hui en visibilité et dont il convient à juste titre de se préoccuper.

Toutefois, certains aspects des cyber-violences demeurent plus cachés: c'est le cas des cyber-violences conjugales, soit la manière dont les nouvelles technologies sont employées spécifiquement dans le cadre de violences dans le couple (marié ou non). Pourtant, une récente étude menée en France par le Centre Hubertine Auclert (Centre Francilien de ressources pour l’égalité femmes-hommes) a révélé que 9 femmes victimes de violences conjugales sur 10 avaient subi des cyber-violences, sur un total de 302 femmes interrogées.

Qu'il s'agisse de contrôle via les outils numériques, qui s'exerce parfois par l'intermédiaire des enfants, de surveillance et d'espionnage ou encore de restriction des démarches administratives et financières en ligne, l'utilisation des nouvelles technologies par les auteurs prolonge les violences à tous les cadres de vie et ce, même à distance, les rendant de ce fait omniprésentes.

S'adressant en priorité aux professionnel-le-s au contact de situations de violences conjugales et aux étudiant-e-s des domaines concernés, mais également ouverte au grand public, cette soirée abordera le cadre légal existant en Suisse, et ses limites en matière de protection contre l'utilisation abusive des technologies de communication. Elle donnera aussi un aperçu des défis que posent les cyber-violences à l'accompagnement et à l'hébergement de femmes qui vivent des violences conjugales, et les moyens d'action qui peuvent être développés au sein d'institutions spécialisées dans le travail avec les victimes.

Intervenant-e-s:

  • Dario Giacomini est psychologue et intervenant LAVI au Centre de consultation LAVI de Genève. Le Centre LAVI a pour mission de répondre aux besoins immédiats des personnes victimes au sens de la Loi fédérale sur l’Aide aux Victimes d’Infractions (LAVI), soit les victimes d’infraction pénale portant atteinte à leur intégrité (physique, sexuelle ou psychique). Le Centre LAVI travaille étroitement avec le réseau spécialisé en matière de violences domestiques.
  • Mélanie Siehen est directrice générale de l'association Paroles de Femmes – Le Relais, qui a pour mission de lutter contre les violences faites aux femmes et en particulier les violences conjugales, et de favoriser la promotion de l’égalité entre femmes et hommes. L'association Paroles de Femmes – Le Relais est active dans les départements de l’Essonne et de la Seine et Marne, en France. Elle est membre de la Fédération Nationale Solidarité Femmes.
  • Sandy Zaech devient avocate associée et cheffe de sa propre étude, l'Etude Lironi & Zaech, en 2009, après avoir obtenu son brevet d’avocate en 2005. Maître Zaech collabore régulièrement et depuis de nombreuses années avec le Centre LAVI et l'association AVVEC (anciennement Solidarité Femmes) pour le soutien des victimes. Face à l’adversité, l’écoute et l’humanité la guident dans l’exercice de sa profession.
  • Myriame Zufferey est directrice de Solidarité Femmes Bienne et région, et membre du comité de la Fédération Solidarité Femmes de Suisse et du Liechtenstein (DAO). Active depuis 1987, la Fédération réunit les foyers pour femmes vivant une situation de violences domestiques autour des objectifs communs d'échange, de soutien mutuel, de travail de lobbying et de sensibilisation du public à la thématique de ces violences.

Modératrice:

  • Colette Fry, directrice du BPEV

18h00

Haute école de travail social, Bâtiment E, Aula E007
Rue Prévost-Martin 28 – 1205 Genève
Entrée libre, inscription souhaitée par mail: www.ge.ch/dossier/promouvoir-egalite
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«Mission sHeroes: quels imaginaires de genre dans les jeux vidéo?»

Table ronde organisée par les Bibliothèques municipales et le service Agenda 21-Ville durable

Cette table ronde s’inscrit dans le cadre de l’exposition jouable «sHeroes – Les imaginaires de genre dans les jeux vidéo» qui souhaite explorer les représentations stéréotypées du masculin et du féminin dans l’univers des jeux vidéo et les dépasser.

En effet, de nombreuses créatrices et de nombreux créateurs œuvrent pour proposer des alternatives passionnantes aux normes de genre dans les jeux vidéo, mais la plupart restent encore méconnu-e-s du grand public. Comment le jeu vidéo peut offrir une diversité des points de vue? Comment questionner l’identité de genre au travers de mécaniques de jeu? Une réinvention des relations entre les personnages est-elle possible? À travers ces questionnements, c'est non seulement le statut des héroïnes et héros de jeux vidéo qui est questionné, mais aussi la place des gameuses qui naviguent dans des communautés geek encore largement masculines. Se pose également la question de la situation professionnelle des femmes dans les métiers de conceptrices et d’éditrices de jeux vidéo, où elles demeurent encore minoritaires.

Intervenant-e-s:

  • Marion Coville est chercheuse à TéléCom ParisTech et présidente de l’Observatoire des Mondes Numériques en Sciences Humaines (OMNSH). Experte de l’évolution de la représentation des femmes dans les jeux vidéo, elle est la curatrice de l’exposition «sHeroes: quels imaginaires de genre dans les jeux vidéo?», à découvrir à la Bibliothèque de la Cité du 2 mars au 20 juillet 2019 ;
  • Fanny Lignon est Maîtresse de conférences à l’Université de Lyon 1 et spécialiste des questions de genre dans les médias. En 2015, elle dirige l’ouvrage collectif Genre et jeux vidéo (Presses universitaires du Midi) qui propose une analyse de la production des jeux vidéo mais également de leurs usages et de leur réception ;
  • Marion Bareil est directrice artistique et designer d’interaction. Elle a étudié à l’École des Gobelins (Paris) et la HEAD (Genève). Son travail s’oriente vers la création de nouvelles formes d’expériences ludiques combinant l’univers du tangible avec celui du numérique, tirant parti des nouvelles technologies avec une approche expérimentale. En 2015 elle co-fonde Tourmaline Studio avec Camille Attard, game designer et productrice rencontrée aux Gobelins. De leur démarche créative commune naît Oniri Islands, un jeu d’aventure sur tablette avec des jouets connectés.
  • Joris Colaco est titulaire d’un Master en Science Politique à l’Université de Genève et est l’auteur d’un Mémoire intitulé «Exposition régulière à des personnages de jeux vidéo stéréotypés: nocivité et régulation étatique. Une proposition libérale d’intervention». Il s’est particulièrement intéressé au rôle de l’Etat dans la régulation des effets nocifs pour la santé physique et psychologique des consommateurs et pour les interactions sociales femme-homme, d’une exposition régulière à des personnages de jeux vidéo stéréotypés. Il propose notamment diverses pistes de réflexion sur la promotion par les pouvoirs publics de jeux vidéo moins stéréotypés.

Modératrice:

  • Célia Héron est cheffe de la rubrique «Société» pour Le Temps et co-productrice du podcast Brise-glace.

19h00

Bibliothèque de la Cité, salle Le Multi
Place des Trois-Perdrix 5 – 1204 Genève
Tout public
Entrée libre
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«Mais que se passe-t-il sur YouTube?»

Atelier de discussion et d’échange pour jeunes et adultes animé par la sociologue Claire Balleys et la YouTubeuse La Carologie.

YouTube est le site internet préféré des jeunes en Suisse. Cette plateforme de partage vidéo permet à la fois de visionner des contenus médiatiques et d’en produire. Des milliers de jeunes postent tous les jours des vidéos sur YouTube qui sont vues, commentées et partagées par des milliers d’internautes qui se regroupent autour d’intérêts et de préoccupations communes: beauté, alimentation, jeu vidéo, pratiques sportives, orientations sexuelles, identité de genre, enjeux politiques et de société... YouTube permet ainsi un accès privilégié et pluriel à la culture jeune. Que s’y passe-t-il? De quoi est-il question? Qu’est-ce qui fait débat?

Cet atelier de discussion et d’échange propose une réflexion autour des thématiques du genre et de la sexualité telles qu’elles sont abordées de multiples manières sur YouTube, dans un contexte de normes sociales mais aussi de contestation de ces normes. Qu’est-ce qui est considéré comme féminin et comme masculin aujourd’hui? Comment les jeunes s’approprient leur identité de genre? À partir d’extraits de vidéos YouTube qui problématisent ces questions, la sociologue Claire Balleys et la YouTubeuse La Carologie proposent de créer un espace de dialogue entre les générations autour de la question du genre aujourd’hui.

17h00

Bibliothèque de la Jonction
Boulevard Carl-Vogt 22 – 1205 Genève
Entrée libre sur inscription: agenda21@ville-ge.ch
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«Elles prennent la parole»

Projection du documentaire de Léa Bordier et Lisa Miquet, suivie d’une discussion avec Amélie Coispel, co-fondatrice des Internettes. Organisé en collaboration avec Cinélux.

YouTube compte aujourd’hui plus d’un milliard d’utilisateurs et d’utilisatrices, soit près d’un tiers des internautes du monde entier. La consommation de contenus sur YouTube fait à présent partie de la culture de masse des moins de 30 ans. Pourtant, dans le top 100 des chaînes françaises, seulement une dizaine de créatrices vidéo. Et les plus influentes abordent des sujets plutôt stéréotypés: mode, cuisine et maquillage.

Si les «Youtubeuses beauté» jouissent déjà d’une belle couverture, comment visibiliser les autres, celles qui naviguent entre l’humour et l’art, le gaming et l’Histoire, les sujets de société et le cinéma, les conseils de vie et la beauté, la littérature et les voyages? Pour raconter leurs histoires, Léa Bordier et Lisa Miquet sont parties à la rencontre d’une quinzaine de créatrices à travers la France pour réaliser le documentaire «Elles prennent la parole» (2017). Quelles sont leurs motivations? À quels obstacles sont-elles confrontées? Bref, à quoi ressemble le quotidien d’une «Youtubeuse»?

Une discussion suivra la projection du documentaire, avec Amélie Coispel, co-fondatrice et présidente de l’association Les Internettes. Ce collectif réunit, valorise et encourage les créatrices de vidéos sur le web, notamment sur YouTube. Pour plus d’informations: www.lesinternettes.com

19h00

Cinélux
Boulevard de Saint-Georges 8 – 1205 Genève
Dès 16 ans
Entrée libre
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«La face cachée du numérique: avenir du travail, genre et précarité»

Table ronde organisée par le Centre Genre de l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) et le Bureau international du travail (BIT).

Personne n’avait prévu que la révolution numérique allait entraîner le retour, au XXIe siècle, d’une forme de travail à domicile précaire… Derrière les algorithmes, l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle du futur s’activent en effet des travailleurs et travailleuses qui accomplissent des micro-tâches que seul un être humain peut effectuer. Externalisé dans des «bureaux à domicile» à travers le monde, ce travail atypique et non réglementé constitue la face cachée de la révolution numérique. Sans surprise, comme dans la plupart des secteurs des technologies de l’information, on y retrouve de nombreux mécanismes genrés : écarts de rémunération entre femmes et hommes, tâches féminisées, précarité et inégalités sont omniprésentes.

Intervenant-e-s:

  • Janine Berg, économiste principale, OIT /economist, ILO
  • Christina Colclough, directrice UNI Global Union
  • Filipe Calvão, professeur assistant IHEID

Modératrice:

  • Elisabeth Prügl, directrice du Centre Genre de l’IHEID

12h30

Maison de la Paix, Auditoire A1B
Chemin Eugène-Rigot 2 – 1202 Genève
Tout public
Entrée libre
En anglais, traduction simultanée en français
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«Internet, mégaphone des luttes féministes?»

Table ronde organisée par le service Agenda 21-Ville durable et les Bibliothèques municipales.

En présence de Sami Kanaan, Maire de Genève, et Sandrine Salerno, Conseillère administrative en charge de la promotion de l’égalité entre femmes et hommes.

A l’image de l’engouement voyant en l’internet un nouvel instrument de mobilisation dans le cadre des soulèvements des pays arabes dès 2011, beaucoup sont celles et ceux qui pointent la Toile comme un outil phare de diffusion, de mise en lumière, de débat autour des causes féministes et de la lutte contre les discriminations. La résonnance de la vague #MeToo et d’autres hashtags semble bel et bien leur donner raison de par leur pouvoir de libération de la parole des femmes et de captage de l’attention, notamment celle des médias.

L’internet et les réseaux sociaux sont-ils devenus un réel mégaphone numérique? Que permettent-ils pour les luttes féministes, LGBTIQ+ et autres? Quels sont les résultats sur le terrain? Comment interagissent le virtuel et le réel? D’un point de vue historique, internet a-t-il un rôle quant aux continuités et ruptures au sein des diverses «vagues» du féminisme ainsi que des luttes LGBTIQ+ et intersectionnelles? Comment, par cet outil, produire un projet collectif qui vise la convergence des luttes? Ces questionnements ne peuvent bien entendu pas faire l’impasse sur les coûts du «cyberactivisme»: communiquer à plus grande échelle et être plus visible peut avoir des conséquences négatives, notamment celle de devenir la cible de cyberharcèlement.

Intervenantes:

  • Alessandra Cencin, experte sur les questions de genre, a vu son mémoire de Master en Études genre (UNIGE) recevoir le prix 2017 du Fonds universitaire Maurice Chalumeau qui récompense une recherche scientifique sur la sexualité. Elle a ensuite été chercheuse associée auprès de l'Institut des Humanités en médecine (CHUV-UNIL). Depuis 2015, ses recherches ont porté sur la (mé)connaissance du clitoris, à propos de laquelle elle a donné de multiples conférences. A présent Cheffe de projet au 2e Observatoire, Institut romand de recherche et d’actions sur les rapports de genre, Mme Cencin est également membre fondatrice, avec Linn Larsdotter, de l’association Crépidules qui œuvre pour promouvoir des espaces et des représentations médiatiques égalitaires et inclusives.
  • Josiane Jouët, professeure émérite à l’Université Paris 2 et membre du Centre d’Analyse et de Recherche Interdisciplinaire sur les Médias (Carism) de l’Institut Français de Presse qu’elle a dirigé de 2004 à 2009. Elle s'intéresse aux questions de genre et à la différenciation des usages des technologies de communication, thème sur lequel elle a publié plusieurs articles tels que «Digital feminism: questioning the renewal of activism» dans la revue Journal of Research in Gender Studies (2018).
  • Kiyémis, une militante afroféministe, créatrice du blog Les Bavardages de Kiyémis et active sur Twitter, deux espaces d’expression numériques où elle développe une pensée à la croisée du féminisme, de l’antiracisme et de la lutte contre la grossophobie. Elle a publié en 2018, chez les éditions Métagraphes, son premier ouvrage, un recueil de poèmes intitulé À nos humanités révoltées. Elle y revendique la nécessité de prendre la parole face aux systèmes d’oppression, de continuer d’écrire ce qui a trop souvent été tu et de faire entendre les luttes intersectionnelles.
  • Isabelle Sentis, co-fondatrice du projet Queer Code (queercode.net), a produit un vaste travail de réflexion et de recherche historique sur le rôle et la place des femmes lesbiennes durant la Seconde Guerre mondiale. Souvent invisibilisées, les femmes lesbiennes peuvent, dans son projet, se faire les sujets de leur histoire à travers un site internet participatif, qui en devient un réel support militant. Un outil qui permet de découvrir et de dénicher des ressources historiques multiples, parfois inédites. Bibliothécaire, performeuse et activiste des droits des femmes et des personnes LGBTIQ+, Isabelle Sentis vit et travaille à Montpellier où elle intervient également auprès de personnes vivant avec le VIH comme professionnelle de l’écoute et de la médiation culturelle.

Modératrice:

  • Caroline Dayer, chercheuse et formatrice, experte des questions de violences et de discriminations et auteure du guide de prévention Le pouvoir de l'injure, publié aux éditions L’aube en 2017.

19h00

Bibliothèque de la Cité, salle Le Multi
Place des Trois-Perdrix 5 – 1204 Genève
Tout public
Entrée libre

«Tech Girls: les filles font la science!»

Ateliers de robotique et de programmation pour les filles animés par HEPIA, RightsTech Women, CERN Micro Club, InformaSciences, On L'Fait, et Women In Technology

Ces ateliers gratuits veulent permettre aux filles de se familiariser avec les nouvelles technologies, elles qui sont encore si rares à s’orienter dans cette voie d’étude et professionnelle. Découvrir des femmes célèbres dans le domaine des sciences et de la technologie et s’essayer à la programmation d’un robot ou d’une carte électronique, le tout de façon ludique, c’est possible !

Plusieurs ateliers sont organisés de 9h00 à 17h00 selon deux catégories d’âge (6 à 9 ans ou 10 à 18 ans), les participantes pourront choisir différentes sessions selon l’horaire et suivant leur âge. Tous les ateliers sont gratuits et ne nécessitent aucun équipement, ni compétence spécifique.

Plus d’informations sur les types d’ateliers et les horaires sur https://www.eventbrite.com/...

Organisés pendant les journées portes ouvertes de la HEPIA, ces ateliers sont une occasion pour les participantes de découvrir plus avant les sciences et la technologie.

Plus d’information sur les journées portes ouvertes de la HEPIA: https://www.hesge.ch/...

Plusieurs ateliers de 9h00 à 17h00

Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève (HEPIA)
Point de rencontre et d'accueil des participantes à l'accueil des portes ouvertes HEPIA
Rue de la Prairie 4 – 1202 Genève
Gratuit,
Inscription obligatoire: https://robotique-droits-programmation-filles.eventbrite.com
Réservé aux filles, de 6 à 18 ans.
Les participantes doivent être accompagnées par un adulte pendant la durée de l'atelier.
Informations: events@rightstech.org
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«Mais que se passe-t-il sur YouTube?»

Atelier de discussion et d’échange pour jeunes et adultes animé par la sociologue Claire Balleys et la YouTubeuse La Carologie.

YouTube est le site internet préféré des jeunes en Suisse. Cette plateforme de partage vidéo permet à la fois de visionner des contenus médiatiques et d’en produire. Des milliers de jeunes postent tous les jours des vidéos sur YouTube qui sont vues, commentées et partagées par des milliers d’internautes qui se regroupent autour d’intérêts et de préoccupations communes: beauté, alimentation, jeu vidéo, pratiques sportives, orientations sexuelles, identité de genre, enjeux politiques et de société... YouTube permet ainsi un accès privilégié et pluriel à la culture jeune. Que s’y passe-t-il? De quoi est-il question? Qu’est-ce qui fait débat?

Cet atelier de discussion et d’échange propose une réflexion autour des thématiques du genre et de la sexualité telles qu’elles sont abordées de multiples manières sur YouTube, dans un contexte de normes sociales mais aussi de contestation de ces normes. Qu’est-ce qui est considéré comme féminin et comme masculin aujourd’hui? Comment les jeunes s’approprient leur identité de genre? À partir d’extraits de vidéos YouTube qui problématisent ces questions, la sociologue Claire Balleys et la YouTubeuse La Carologie proposent de créer un espace de dialogue entre les générations autour de la question du genre aujourd’hui.

16h00

Bibliothèque de la Cité, Espace Le 4è
Place des Trois-Perdrix 5 – 1204 Genève
Entrée libre sur inscription: agenda21@ville-ge.ch
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«Les femmes journalistes: cibles de choix du cyberharcèlement?»

Projection du film A Dark Place de Javier Luque Martinez, suivi d’un débat. Organisé en collaboration avec le Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains (FIFDH)

Faire pression sur les journalistes via les réseaux sociaux n’a jamais été aussi aisé. Elles et ils font quotidiennement face à des attaques issues autant de «haters» isolé-e-s que de réseaux extrêmement organisés. Les femmes sont tout particulièrement ciblées: injures sexistes et racistes, appels au viol et au meurtre, ces attaques visent à humilier, terroriser et réduire au silence celles qui font leur métier. Des agressions virtuelles, dont les auteurs sont toujours ou presque des hommes, qui engendrent une peur de voir les harceleurs et harceleuses «passer à l’acte». Face à ces déferlements de haine, quels sont les moyens pour permettre aux femmes journalistes de faire leur travail sans mettre en péril leur santé et leur vie?

Dans le film A Dark Place, Javier Luque Martinez aborde les enjeux de genre, de liberté d’information et d’expression cristallisés dans les expériences personnelles de femmes journalistes victimes de violences en ligne suite à des articles ou des enquêtes.

Intervenantes:

  • Arzu Geybullayeva est l’une des protagonistes du film A Dark Place de Javier Luque Martinez. Journaliste et blogueuse azerbaïdjanaise, elle travaille pour plusieurs journaux dont Al Jazeera, Foreign Policy ou encore Global Voices. Suite à sa collaboration avec un journal arménien, Agos, elle reçoit sur les médias sociaux des menaces de mort qui la poussent à l’exil. En 2014, elle est nommée dans la liste des 100 femmes les plus influentes pour la BBC.
  • Nadia Daam journaliste française ayant collaboré entre autres avec Libération, Slate, Arte ou encore Europe 1. Son activité lui a valu de subir en 2017 une campagne de harcèlement en ligne. Auteure, elle a publié en 2018 Comment ne pas devenir une fille à chat (Fayard/Mazarine) pour «déconstruire les clichés sur la femme célibataire».
  • Kiran Nazish journaliste indépendante basée au Pakistan et ancienne professeure de journalisme. En mars 2017, elle fonde la Coalition For Women In Journalism (CfWiJ), dont elle est directrice, organisme qui veut soutenir les professionnelles des médias du monde entier en proposant notamment un programme gratuit de mentorat.

Modératrice:

  • Célia Héron est cheffe de la rubrique «Société» pour Le Temps et co-productrice du podcast Brise-glace.

Le Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains (FIFDH) se tient du 8 au 17 mars 2019. Retrouvez l’intégralité du programme sous www.fifdh.org.

17h00

Salle communale de Plainpalais
Rue de Carouge 52 – 1205 Genève
Billetterie: www.fifdh.org

Lieux de la manifestation

Programme et affiche

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Contact

Ville de Genève
Service Agenda 21-Ville durable
Héloïse Roman
Chargée de projets égalité
T. +41 (0)22 418 22 93
heloise.roman@ville-ge.ch