En présence de Sami Kanaan, Maire de Genève, et Sandrine Salerno, Conseillère administrative en charge de la promotion de l’égalité entre femmes et hommes.
Aujourd’hui, le jeu vidéo est un loisir largement partagé. Ce média crée des univers, raconte des histoires, nous fait incarner de multiples rôles… Comment le genre façonne-t-il ces imaginaires? Quels rôles y occupent les femmes et les hommes? L'exposition jouable vous permettra d'observer l'évolution des personnages typiques du jeu vidéo, leurs stéréotypes et découvrir des créateurs et des créatrices qui œuvrent pour des jeux vidéo plus inclusifs. Elles et ils s’en emparent pour aborder des sujets complexes comme le sexisme, les violences domestiques, les inégalités femmes-hommes, l’homophobie ou la transphobie.
Ainsi, à travers une sélection de jeux historiques et contemporains – tous jouables! – cette exposition ludique et participative vous propose de prendre les manettes pour comprendre ce qui se joue entre genre et jeux vidéo.
Des actions de médiation accompagnent l’exposition: ateliers, tables rondes, séances de jeu collectives… Programme disponible dès fin février sur www.bm-geneve.ch et dans le dépliant de l’exposition.
Exposition à découvrir du 2 mars au 20 juillet 2019.
Aujourd’hui, le jeu vidéo est un loisir largement partagé. Ce média crée des univers, raconte des histoires, nous fait incarner de multiples rôles… Comment le genre façonne-t-il ces imaginaires? Quels rôles y occupent les femmes et les hommes? L'exposition jouable vous permettra d'observer l'évolution des personnages typiques du jeu vidéo, leurs stéréotypes et découvrir des créateurs et créatrices qui œuvrent pour des jeux vidéo plus inclusifs. Elles et ils s’en emparent pour aborder des sujets complexes comme le sexisme, les violences domestiques, les inégalités femmes-hommes, l’homophobie ou la transphobie.
Ainsi, à travers une sélection de jeux historiques et contemporains – tous jouables! – cette exposition ludique et participative vous propose de prendre les manettes pour comprendre ce qu’il se joue entre genre et jeux vidéo.
Pour étrenner l’exposition, qui sera visible du 2 mars au 20 juillet 2019, la Bibliothèque de la Cité vous propose deux visites guidées avec la curatrice, Marion Coville, experte des questions de genre dans les jeux vidéo.
Des actions de médiation accompagnent l’exposition: ateliers, tables rondes, séances de jeu collectives… Programme disponible dès fin février sur www.bm-geneve.ch et dans le dépliant de l’exposition.
La question de l'utilisation des nouvelles technologies de communication dans les violences faites aux femmes fait, depuis quelques années, l'objet d'une attention grandissante de la part des pouvoirs publics, des associations, et des médias: la diffusion, par voie numérique, de photos ou vidéos à caractère sexuel à des fins de vengeance ('revenge porn'), ou encore le cyber-harcèlement chez les jeunes, constituent deux exemples de cette problématique qui gagne aujourd'hui en visibilité et dont il convient à juste titre de se préoccuper.
Toutefois, certains aspects des cyber-violences demeurent plus cachés: c'est le cas des cyber-violences conjugales, soit la manière dont les nouvelles technologies sont employées spécifiquement dans le cadre de violences dans le couple (marié ou non). Pourtant, une récente étude menée en France par le Centre Hubertine Auclert (Centre Francilien de ressources pour l’égalité femmes-hommes) a révélé que 9 femmes victimes de violences conjugales sur 10 avaient subi des cyber-violences, sur un total de 302 femmes interrogées.
Qu'il s'agisse de contrôle via les outils numériques, qui s'exerce parfois par l'intermédiaire des enfants, de surveillance et d'espionnage ou encore de restriction des démarches administratives et financières en ligne, l'utilisation des nouvelles technologies par les auteurs prolonge les violences à tous les cadres de vie et ce, même à distance, les rendant de ce fait omniprésentes.
S'adressant en priorité aux professionnel-le-s au contact de situations de violences conjugales et aux étudiant-e-s des domaines concernés, mais également ouverte au grand public, cette soirée abordera le cadre légal existant en Suisse, et ses limites en matière de protection contre l'utilisation abusive des technologies de communication. Elle donnera aussi un aperçu des défis que posent les cyber-violences à l'accompagnement et à l'hébergement de femmes qui vivent des violences conjugales, et les moyens d'action qui peuvent être développés au sein d'institutions spécialisées dans le travail avec les victimes.
Intervenant-e-s:
Modératrice:
Cette table ronde s’inscrit dans le cadre de l’exposition jouable «sHeroes – Les imaginaires de genre dans les jeux vidéo» qui souhaite explorer les représentations stéréotypées du masculin et du féminin dans l’univers des jeux vidéo et les dépasser.
En effet, de nombreuses créatrices et de nombreux créateurs œuvrent pour proposer des alternatives passionnantes aux normes de genre dans les jeux vidéo, mais la plupart restent encore méconnu-e-s du grand public. Comment le jeu vidéo peut offrir une diversité des points de vue? Comment questionner l’identité de genre au travers de mécaniques de jeu? Une réinvention des relations entre les personnages est-elle possible? À travers ces questionnements, c'est non seulement le statut des héroïnes et héros de jeux vidéo qui est questionné, mais aussi la place des gameuses qui naviguent dans des communautés geek encore largement masculines. Se pose également la question de la situation professionnelle des femmes dans les métiers de conceptrices et d’éditrices de jeux vidéo, où elles demeurent encore minoritaires.
Intervenant-e-s:
Modératrice:
YouTube est le site internet préféré des jeunes en Suisse. Cette plateforme de partage vidéo permet à la fois de visionner des contenus médiatiques et d’en produire. Des milliers de jeunes postent tous les jours des vidéos sur YouTube qui sont vues, commentées et partagées par des milliers d’internautes qui se regroupent autour d’intérêts et de préoccupations communes: beauté, alimentation, jeu vidéo, pratiques sportives, orientations sexuelles, identité de genre, enjeux politiques et de société... YouTube permet ainsi un accès privilégié et pluriel à la culture jeune. Que s’y passe-t-il? De quoi est-il question? Qu’est-ce qui fait débat?
Cet atelier de discussion et d’échange propose une réflexion autour des thématiques du genre et de la sexualité telles qu’elles sont abordées de multiples manières sur YouTube, dans un contexte de normes sociales mais aussi de contestation de ces normes. Qu’est-ce qui est considéré comme féminin et comme masculin aujourd’hui? Comment les jeunes s’approprient leur identité de genre? À partir d’extraits de vidéos YouTube qui problématisent ces questions, la sociologue Claire Balleys et la YouTubeuse La Carologie proposent de créer un espace de dialogue entre les générations autour de la question du genre aujourd’hui.
YouTube compte aujourd’hui plus d’un milliard d’utilisateurs et d’utilisatrices, soit près d’un tiers des internautes du monde entier. La consommation de contenus sur YouTube fait à présent partie de la culture de masse des moins de 30 ans. Pourtant, dans le top 100 des chaînes françaises, seulement une dizaine de créatrices vidéo. Et les plus influentes abordent des sujets plutôt stéréotypés: mode, cuisine et maquillage.
Si les «Youtubeuses beauté» jouissent déjà d’une belle couverture, comment visibiliser les autres, celles qui naviguent entre l’humour et l’art, le gaming et l’Histoire, les sujets de société et le cinéma, les conseils de vie et la beauté, la littérature et les voyages? Pour raconter leurs histoires, Léa Bordier et Lisa Miquet sont parties à la rencontre d’une quinzaine de créatrices à travers la France pour réaliser le documentaire «Elles prennent la parole» (2017). Quelles sont leurs motivations? À quels obstacles sont-elles confrontées? Bref, à quoi ressemble le quotidien d’une «Youtubeuse»?
Une discussion suivra la projection du documentaire, avec Amélie Coispel, co-fondatrice et présidente de l’association Les Internettes. Ce collectif réunit, valorise et encourage les créatrices de vidéos sur le web, notamment sur YouTube. Pour plus d’informations: www.lesinternettes.com
Personne n’avait prévu que la révolution numérique allait entraîner le retour, au XXIe siècle, d’une forme de travail à domicile précaire… Derrière les algorithmes, l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle du futur s’activent en effet des travailleurs et travailleuses qui accomplissent des micro-tâches que seul un être humain peut effectuer. Externalisé dans des «bureaux à domicile» à travers le monde, ce travail atypique et non réglementé constitue la face cachée de la révolution numérique. Sans surprise, comme dans la plupart des secteurs des technologies de l’information, on y retrouve de nombreux mécanismes genrés : écarts de rémunération entre femmes et hommes, tâches féminisées, précarité et inégalités sont omniprésentes.
Intervenant-e-s:
Modératrice:
En présence de Sami Kanaan, Maire de Genève, et Sandrine Salerno, Conseillère administrative en charge de la promotion de l’égalité entre femmes et hommes.
A l’image de l’engouement voyant en l’internet un nouvel instrument de mobilisation dans le cadre des soulèvements des pays arabes dès 2011, beaucoup sont celles et ceux qui pointent la Toile comme un outil phare de diffusion, de mise en lumière, de débat autour des causes féministes et de la lutte contre les discriminations. La résonnance de la vague #MeToo et d’autres hashtags semble bel et bien leur donner raison de par leur pouvoir de libération de la parole des femmes et de captage de l’attention, notamment celle des médias.
L’internet et les réseaux sociaux sont-ils devenus un réel mégaphone numérique? Que permettent-ils pour les luttes féministes, LGBTIQ+ et autres? Quels sont les résultats sur le terrain? Comment interagissent le virtuel et le réel? D’un point de vue historique, internet a-t-il un rôle quant aux continuités et ruptures au sein des diverses «vagues» du féminisme ainsi que des luttes LGBTIQ+ et intersectionnelles? Comment, par cet outil, produire un projet collectif qui vise la convergence des luttes? Ces questionnements ne peuvent bien entendu pas faire l’impasse sur les coûts du «cyberactivisme»: communiquer à plus grande échelle et être plus visible peut avoir des conséquences négatives, notamment celle de devenir la cible de cyberharcèlement.
Intervenantes:
Modératrice:
Ces ateliers gratuits veulent permettre aux filles de se familiariser avec les nouvelles technologies, elles qui sont encore si rares à s’orienter dans cette voie d’étude et professionnelle. Découvrir des femmes célèbres dans le domaine des sciences et de la technologie et s’essayer à la programmation d’un robot ou d’une carte électronique, le tout de façon ludique, c’est possible !
Plusieurs ateliers sont organisés de 9h00 à 17h00 selon deux catégories d’âge (6 à 9 ans ou 10 à 18 ans), les participantes pourront choisir différentes sessions selon l’horaire et suivant leur âge. Tous les ateliers sont gratuits et ne nécessitent aucun équipement, ni compétence spécifique.
Plus d’informations sur les types d’ateliers et les horaires sur https://www.eventbrite.com/...
Organisés pendant les journées portes ouvertes de la HEPIA, ces ateliers sont une occasion pour les participantes de découvrir plus avant les sciences et la technologie.
Plus d’information sur les journées portes ouvertes de la HEPIA: https://www.hesge.ch/...
YouTube est le site internet préféré des jeunes en Suisse. Cette plateforme de partage vidéo permet à la fois de visionner des contenus médiatiques et d’en produire. Des milliers de jeunes postent tous les jours des vidéos sur YouTube qui sont vues, commentées et partagées par des milliers d’internautes qui se regroupent autour d’intérêts et de préoccupations communes: beauté, alimentation, jeu vidéo, pratiques sportives, orientations sexuelles, identité de genre, enjeux politiques et de société... YouTube permet ainsi un accès privilégié et pluriel à la culture jeune. Que s’y passe-t-il? De quoi est-il question? Qu’est-ce qui fait débat?
Cet atelier de discussion et d’échange propose une réflexion autour des thématiques du genre et de la sexualité telles qu’elles sont abordées de multiples manières sur YouTube, dans un contexte de normes sociales mais aussi de contestation de ces normes. Qu’est-ce qui est considéré comme féminin et comme masculin aujourd’hui? Comment les jeunes s’approprient leur identité de genre? À partir d’extraits de vidéos YouTube qui problématisent ces questions, la sociologue Claire Balleys et la YouTubeuse La Carologie proposent de créer un espace de dialogue entre les générations autour de la question du genre aujourd’hui.
Faire pression sur les journalistes via les réseaux sociaux n’a jamais été aussi aisé. Elles et ils font quotidiennement face à des attaques issues autant de «haters» isolé-e-s que de réseaux extrêmement organisés. Les femmes sont tout particulièrement ciblées: injures sexistes et racistes, appels au viol et au meurtre, ces attaques visent à humilier, terroriser et réduire au silence celles qui font leur métier. Des agressions virtuelles, dont les auteurs sont toujours ou presque des hommes, qui engendrent une peur de voir les harceleurs et harceleuses «passer à l’acte». Face à ces déferlements de haine, quels sont les moyens pour permettre aux femmes journalistes de faire leur travail sans mettre en péril leur santé et leur vie?
Dans le film A Dark Place, Javier Luque Martinez aborde les enjeux de genre, de liberté d’information et d’expression cristallisés dans les expériences personnelles de femmes journalistes victimes de violences en ligne suite à des articles ou des enquêtes.
Intervenantes:
Modératrice:
Le Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains (FIFDH) se tient du 8 au 17 mars 2019. Retrouvez l’intégralité du programme sous www.fifdh.org.
Ville de Genève
Service Agenda 21-Ville durable
Héloïse Roman
Chargée de projets égalité
T. +41 (0)22 418 22 93
heloise.roman@ville-ge.ch