Harpe-luth kora apportée par l’un des musiciens du « Village noir » de l’Exposition nationale suisse ou conçue à Genève en 1896
Afrique de l’Ouest, Sénégal ? Seconde moitié du 19e siècle. Calebasse, bois, peau, clous, cuir, boyau. Achetée par le Musée archéologique auprès de l’Office des poursuites genevois le 17 novembre 1896 après la faillite du « Village noir », causée par la fuite de son concessionnaire, Louis Alexandre
MEG Inv. ETHAF K002204
Ce sont quelque 200 adultes et enfants, des familles majoritairement de langue wolof et d’origine sénégambienne, certaines de nationalité française, qui sont enrôlées dans l’édition genevoise de l’incontournable « Village noir » entre mai et octobre 1896. C’est l’attraction favorite de l’époque coloniale dans toutes les villes d’Europe. Mises en scène, ces familles vaquent à un quotidien précaire et tout aussi artificiel que l’architecture composant ce hameau éphémère. Naissances, rites musulmans, défilés, jeux d’eau ou musique divertissent la foule genevoise venue là scruter les exhibé-e-s. F. Morin/MEG

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