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Les feuillets numérisés des registres d'inventaires historiques sont soumise à un copyright.
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Copie dactylographiée en 13 volumes de l'Inventaire original MEG manuscrit
Registres_inventaire_dactylographie/934.pdf
Registre d'inventaire original - non indexé
Registres_inventaire_original/Registre_07_019252_021230.pdf
Copie dactylographiée en 13 volumes de l'Inventaire original MEG manuscrit
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Registre d'inventaire original - non indexé
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Le chef et artiste James Seaweed réintroduit le rituel du Potlatch dans sa communauté.
La côte nord-ouest jouit d’un climat exceptionnel qui favorise la formation de forêts tempérées humides abritant de nombreuses espèces animales. En plus de ces ressources, les autochtones tiraient la majorité de leurs besoins alimentaires de la mer et des rivières. Vers la fin du 18e siècle, une population d’environ 250’000 personnes menait, dans ce milieu naturel, un mode de vie parmi les plus complexes pour des populations sédentaires non agricultrices.
Les rencontres entre le monde des humains et celui des esprits, par l'intermédiaire de chamans, forment la base des activités rituelles des groupes de la côte nord-ouest. Les pouvoirs et les privilèges obtenus lors de ces rencontres surnaturelles pouvaient comprendre aussi bien des noms prestigieux, des titres et des emblèmes, que des chants cérémoniels, des danses, ou des accès privilégiés à des rivières à saumon ou à des forêts giboyeuses. Tous ces éléments, fermement validés par des récits mytho-historiques réaffirmés avec vigueur lors de potlatchs, constituaient la richesse d’une communauté et déterminaient la position sociale de celle-ci par rapport à ses voisins.
© 2021 Musée d'ethnographie, Genève