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Guelpa, Séverin (Genève/Suisse, 1974)


HOMESTEADS #2, 2017
Ensemble de neuf photographies
Impression sur papier fine art, cadre en aluminium brossé noir, verre
Dimensions : 50 x 70 cm (chaque photographie); dimensions : 159 x 219 cm (hors tout, ensemble de 9 photographies)

Acquis en 2021

[n° inv 2021-033/ 1 à 9]

Collection du Fonds d'art contemporain de la Ville de Genève (FMAC)



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Crédits photographiques : Séverin Guelpa, Genève
 

Issu des sciences politiques et très actif sur la scène alternative genevoise au tournant des années 2000, Séverin Guelpa développe une pratique individuelle aussi bien que collective, tour à tour artiste et curateur, chef de projet, facilitateur. Porté par une curiosité sur les contextes socio-économiques, politiques, historiques et environnementaux des lieux où il intervient, il s'intéresse à des espaces souvent extrêmes, comme le glacier d'Aletsch ou le désert nord-américain où il a développé le projet collectif Matza.
La série "HOMESTEADS #2" a ainsi été réalisée dans le désert californien entre Joshua Tree et Amboy. Entre 2014 et 2017, l'artiste a photographié de manière systématique, à la manière d'une agence immobilière, les "homesteads" de la région. Littéralement "propriétés", correspondant généralement à des cabanons assez sommaires, ce sont les témoins d'une politique d'occupation du territoire trouvant son origine au 17e siècle, qui permettait à quiconque aurait un projet de développement (bétail, agriculture, commerce ou autre) d'accéder à la propriété d'une parcelle de terre – et également au passage d'asseoir la légitimité des colons sur les autochtones. Dans cette région aride à la limite du désert, pourtant proche des grands centres urbains (Los Angeles est à 2h de route !), les cabanons datant des années 1950-60 sont en partie abandonnés, pour certains toujours habités par des habitants pauvres ou attirés par les grands espaces. Faisant écho aux problématiques de logement communes à de nombreuses régions, ce lieu connaît d'ailleurs une certaine gentrification, surtout depuis la crise de la COVID-19.

Isaline Vuille