1950 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1960 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1970 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1980 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1990 1 2 3 4 5 6 7 8 9 2000 1 2 3 4 5 6 7 8 9 2010 1 2 3 4 5 6 7 8 9 2020 1 2 3 4
 
2/11: Résultat précédent Résultat suivant

Duchosal-Bastian, Marguerite (Genève/Suisse, 1905 - Genève/Suisse, 2003)


Sylvie au bain, 1943 (moule); 1982 (fonte)
Sculpture dans l'espace public
Bronze
Dimensions: 117 x 94 x 43 cm (hors tout)



Localisation : Parc des Franchises, Genève

[n° inv 1982-007]

Collection du Fonds d'art contemporain de la Ville de Genève (FMAC)



>> Photos / Carte
>> StreetView ! 
>> Autres oeuvres
>> BibliographieAA : Le lien ouvre la bibliographie en fin de page.
>> Imprimer

 

Élève et amie du sculpteur James Vibert, Marguerite Duchosal-Bastian bénéficie, selon ses contemporains, d'une maturité artistique précoce et pratique aussi bien la sculpture, que la peinture et l'illustration. En 1931, 1934 et 1937, elle est invitée dans plusieurs expositions collectives à Genève, Lucerne et Paris.
En 1935 une trentaine de ses œuvres sont exposées au Musée Rath, dont les bas-reliefs de l'église de Carouge - saint François d'Assise et saint Antoine de Padoue - et la Sylvie de 1928 qui fait face à l'entrée de la Villa La Grange.
Le modèle en plâtre de cette statue, intitulée alors Femme à genoux, date de 1943. Il fut remarqué fortuitement par le fondeur Jean-Marie Pastori lors d'une visite dans la cave de Marguerite Duchosal-Bastian en 1981. Ce dernier témoigna de l'intérêt de cette œuvre à Claude Ketterer, conseiller administratif et président de la commission du Fonds de décoration de la Ville, et commande fut passée à l'artiste d'en réaliser la fonte à la Fonderie d'art de Carouge
C'est en 1982, lors de sa réalisation en bronze, que la sculpture acquit son titre actuel et fut placée au parc des Franchises, nouvellement créé sur les terrains de l'ancienne école d'horticulture.
Bien que son esthétique soit un peu moins Art Déco que la Sylvie de 1928, la Sylvie au bain des Franchises témoigne de ce style dans lequel dominent l'élégance et la simplicité des formes. La femme est désormais sur tous les fronts dans ce nouvel art de vivre : science, sport, art, architecture, mode, design. Par son attitude, cette œuvre incarne le dynamisme et la liberté d'une femme de son temps : les cheveux courts sertis dans un fin bandeau, elle jette un regard furtif vers l'arrière et, sa serviette à peine lancée sur son épaule, s'apprête à se lever en prenant appui sur sa cuisse.
Valérie Müller