NEON PARALLAX
Catalogue

Un beau livre, un bel objet sur un thème original.

Une quinzaine d’auteurs : historiens de l’art, commissaires et curateurs d’innombrables expositions, critiques d’art, fondateurs et rédacteurs de revues d’art et/ou de sites internet, professeurs d’université venant de Suisse, France, Grande- Bretagne, États-Unis, Espagne, Bulgarie, Italie, Belgique.
bilingue français/anglais

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Neon Parallax est un projet d’art public ambitieux et singulier mené dès 2006 par les Fonds d'art contemporain de la Ville (FMAC) et du canton (FCAC) de Genève. La 4ème phase a été inaugurée en octobre 2012 avec une exposition et un colloque international retraçant tout le projet. Une 5ème phase est inaugurée en 2022.

Entre la prestigieuse rade du bout du lac et la populaire plaine de Plainpalais, la parallaxe s'appuie sur l'homologie des deux plans en losange et la transposition des messages publicitaires des enseignes qui illuminent la première en installations artistiques lumineuses sur les toitures des immeubles qui bordent la seconde.

Conçu spécifiquement pour la plaine de Plainpalais à Genève, Neon Parallax réunit onze installations d’artistes suisses et internationaux: Sylvie Fleury (CH), Jérôme Leuba (CH) (œuvre démontée), Christian Jankowski (D), Dominique Gonzalez-Foerster (F), Sislej Xhafa (Kosovo), Nic Hess (CH), Ann Veronica Janssens (B), Pierre Bismuth (F), Christian Robert-Tissot (CH), Nathalie Du Pasquier (F) et Olaf Nicolai (D).

Enjeux

Transposer les enjeux publicitaires des enseignes commerciales de la rade en messages artistiques, tel est le défi qu’ont relevé les artistes invité-e-s à participer à des concours de portée internationale. Conduit en plusieurs étapes, Neon Parallax a consisté à ce jour en onze installations lumineuses, chacune conçue par un artiste différent (une œuvre est démontée en 2017, voir Jérôme Leuba plus bas). Les œuvres ont été placées sur les toits depuis 2007, suite à des concours sur invitation, un concours public et une commande directe. Un nouveau concours mené en 2020 amplifie la collection à ciel ouvert de Neon Parallax. Grâce à la générosité des propriétaires des immeubles, chaque toiture est mise gracieusement à la disposition des Fonds pour accueillir une enseigne artistique.

Un projet innovant

Neon Parallax concrétise plusieurs objectifs des Fonds d’art contemporain de la Ville et du canton. Il innove d’une part par l’expérimentation d’une temporalité différente, avec des interventions artistiques installées dans l’espace public pour une durée limitée. Il permet d’autre part d’explorer un nouveau contexte d’intégration pour des œuvres, sans pour autant occuper un espace au sol déjà surchargé et, dans le cas précis de la plaine, très largement investi. De plus, la forme collective de cette réalisation globale constituée de plusieurs œuvres individuelles met en relation des artistes de la scène locale avec des créateurs internationaux. Cette démarche permet finalement de considérer l'environnement urbain comme un espace commun à questionner et revaloriser par un nouveau regard.

Découvrir les œuvres

YES TO ALL

Sylvie Fleury, 2007

2 rue Patru/angle avenue du Mail

L’emploi de slogans est une pratique récurrente dans le travail de Sylvie Fleury. Ceux-ci sont souvent empruntés, tels des formules toutes faites, au monde de la mode et du design. Le déplacement de leur contexte en renouvelle et enrichit la lecture. Le concept proposé ici par l’artiste, YES TO ALL, existe déjà dans son œuvre sous différentes versions : titre d’expositions, installations réalisées en cristaux sur miroirs ou en néon, etc.
L’œuvre s’intègre agréablement sur le bâtiment par le choix judicieux de la typographie et par la vivacité de la couleur. Le projet a séduit par l’optimisme et l’universalisme du message qu’il transmet.

Sylvie Fleury, CH, *1961, vit et travaille à Genève.

Présentation audio du projet
Par Diane Daval, conseillère culturelle et responsable du FCAC

Breath

Jérôme Leuba, 2007 (démonté en juillet 2017)

2 avenue du Mail

Breath est un tube lumineux unique de 24 mètres de longueur qui diffuse un halo uniforme de lumière blanche (par définition, la somme de toutes les couleurs) et qui semble comme suspendu dans l’espace. La pureté formelle du projet se réfère à l’architecture moderniste du bâtiment dont elle souligne sans artifices l’orthogonalité.

Avec Breath, l’artiste joue sur la fluctuation de la lumière qui baisse d’intensité jusqu’à devenir quasiment invisible, puis augmente à nouveau jusqu’à son intensité maximale. La lumière en pulsion paraît en perpétuel mouvement, en respiration, et semble ainsi donner vie au bâtiment.

Jérôme Leuba, CH, *1970, vit et travaille à Genève.

Ndlr : l’œuvre a dû être démontée en juillet 2017, pour des raisons de sécurité, liées à la durée de vie limitée (dix ans) des matériaux.

Voir une vidéo de l'oeuvre (youtube)

What I Still Have To Take Care Of

Christian Jankowski, 2008

20 avenue du Mail

Ce projet s’inspire des «aide-mémoire» que l’artiste écrit et qui comprennent les questions qu’il doit poser à son galeriste, ses assistants, ses étudiants, voire même à son comptable. Ces listes s’accumulent, se multiplient sur son bureau et forment un journal de notes personnelles, chaotiques, parfois humoristiques qui le détournent de son travail artistique tel qu’il devrait le faire. L’idée lui est donc venue d’utiliser ce matériel comme support d’un projet artistique. Pour Neon Parallax, l’artiste présente une question issue de ces nombreuses listes. Soll ich noch Geld ausgeben? fonctionne comme réponse sociale aux nombreuses enseignes à but commercial qui sont placées sur la rade. La pertinence et l’universalité de la portée du message inscrit une question personnelle, quotidienne et sociale au cœur du monde publicitaire et consumériste. Malgré la langue utilisée par l’artiste – l’allemand –, la calligraphie manuelle du néon renforce son accessibilité. Au-delà des qualités plastiques de la proposition, on reconnaît également la générosité et l’empathie propres au travail de l’artiste.

Christian Jankowski, DE, *1968, vit et travaille à Berlin et New York.

Présentation audio du projet
Par Anne-Belle Lecoultre, historienne de l'art et collaboratrice scientifique au FCAC

Expodrome

Dominique Gonzalez-Foerster, 2008

11 avenue du Mail

Expodrome est une installation lumineuse composée de lettres en LED dont la typographie permet l’allumage individuel ou fragmenté selon quatre possibilités : orange, blanc, rose ou éteint. Le mot complet apparaît toutes les heures pendant une minute. Le reste du temps l’enseigne semble dysfonctionner ; elle connaît toutes sortes de troubles jusqu’à devenir complètement illisible. Elle affiche tantôt des parties du mot («rom»), une lettre («x») ou encore des signes abstraits. Le rythme des dysfonctionnements peut servir de repère. Par exemple, le «x» apparaîtra toujours à la demi de l’heure. Cette œuvre opère donc comme une horloge secrète, mais elle est également en totale opposition avec la perfection supposée des enseignes publicitaires qui entourent le bord de la rade.

Expodrome est également le titre de l’exposition de l’artiste française visible en 2007 à l’ARC (Paris) et qui a voyagé sous ce même nom dans le monde entier. Ce mot fait ainsi référence à l’exposition, mais suggère aussi l’existence d’un lieu dans la ville, consacré à l’idée de l’exposition. Un des intérêts du projet réside dans ses différents degrés de lecture : l’horloge secrète, l’aspect ludique des signes qui vont de la lettre en passant par le fragment de mot jusqu’au signe abstrait, la gaieté des couleurs, la référence au lieu d’exposition, etc.

Dominique Gonzalez-Foerster, FR, *1965, vit et travaille à Paris et Rio de Janeiro.

Présentation audio du projet
Par Michèle Freiburghaus, conseillère culturelle et responsable du FMAC

Axis of silence

Sislej Xhafa, 2009

14B avenue du Mail

Pour Neon Parallax, l'artiste kosovar propose l'installation sur le toit plat de l'immeuble de deux grands yeux dessinés en tôle thermolaquée blanche, et éclairés au moyen de tubes néon blancs. Le dessin linéaire, nettement visible de jour, est complété de nuit par un halo noir diffusé indirectement à l’arrière de la pupille. Le sujet a été choisi pour son universalité, et parce que les yeux sont la partie du corps par laquelle passe le mieux la communication. Le dessin simplifié mais subtil permet une identification claire par le grand public. C'est le premier élément figuratif installé en toiture sur la Plaine de Plainpalais, et la première réalisation dans cette technique. L'ensemble apporte une rupture d'échelle stimulante et un aspect onirique intrigant.

Sislej Xhafa, Kosovo, *1970, vit et travaille à New York.

Présentation audio du projet
Par Michèle Freiburghaus, conseillère culturelle et responsable du FMAC

Fly A Dragon Kite

Nic Hess, 2009

6 avenue Henri-Dunant

L’installation conçue par l’artiste zurichois se compose de caissons lumineux en losanges juxtaposés et formant la silhouette d’un cerf-volant. La forme des losanges s'inspire du contour de la plaine de Plainpalais. Les caissons lumineux sont éclairés par des LEDs dont la couleur varie selon un rythme hebdomadaire, 52 fois par année. Entre figuration, décoration et abstraction, la proposition de l'artiste se caractérise par sa gaité, son apparente simplicité et son dynamisme.

Nic Hess, CH, *1968, vit et travaille à Zurich et Londres.

Présentation audio du projet
Par Anne-Belle Lecoultre, historienne de l'art et collaboratrice scientifique au FCAC

L'ODRRE N'A PAS D'IPMROTNCAE

Ann Veronica Janssens, 2012

9 avenue Henri-Dunant

L'artiste belge, connue surtout pour des installation lumineuses où des brouillards colorés dissolvent formes et contours, s'intéresse aux limites de la perception, au continuum de l'expérience physique et mentale du spectateur. Pour Neon Parallax, elle propose de reprendre un fragment de phrase qu'elle a trouvé sur une affichette sur le site même de Plainpalais. Celle-ci rendait compte d'une soit-disant recherche menée par l'Université de Cambridge, selon laquelle l'ordre des lettres dans un mot n'a pas d'importance pour sa lisibilité à condition que la première et la dernière lettre soient à la bonne place.  Le texte repris ici en lettres capitales blanches, L'ODRRE N'A PAS D'IPMROTNCAE, suscite une appréhension en plusieurs temps,  dévoilant un réflexe de lecture qui permet, par la mise en ordre automatique, une compréhension globale; l'œuvre suscite une réflexion au-delà du rétinien, et interroge sur ses divers sens possibles, du visuel concret à l'épistémologique, de l'artistique au politique.

Ann Veronica Janssens, BE, *1956, vit et travaille à Bruxelles.

Coming Soon!

Pierre Bismuth, 2012

4 avenue Henri-Dunant

L'artiste français juxtapose et mêle les logiques propres à divers champs d'activité sociale, le commercial, le divertissement, le politique, l'artistique, révélant et questionnant leurs frontières par glissements successifs. L’œuvre lumineuse proposée pour Neon Parallax se compose du texte Coming Soon!, en tube néon bleu murano. Ce texte reprend la formule type des bandes annonces des films prochainement promis à l'affiche; ces invitations alléchantes sont souvent plus convaincantes que les films eux-mêmes, puisque leur caractère élusif et fragmenté permet à chacun de les investir de ses désirs et de son imaginaire. Quittant le contexte du cinéma pour se confronter à l'espace public, l'œuvre joue sur le désir et l’attente du spectateur de façon encore plus ouverte et indéfinie, dénonçant peut-être les promesses creuses de la publicité, mais laissant également à chacun le choix de son propre objet de désir; elle matérialise cet espace idéal de projection et la liberté individuelle de l'imaginaire.

Pierre Bismuth, FR, *1963, vit et travaille à Bruxelles.

DIMANCHE

Christian Robert-Tissot, 2012

37 boulevard Georges-Favon

Le langage est le matériau de prédilection de Christian Robert-Tissot. L'artiste suisse, connu surtout pour ses textes-slogans détournés, travaille depuis de nombreuses années sur de nombreux supports : enseignes lumineuses, toiles, panneaux, volumes ou appliqués directement sur les murs, qui interpellent et interrogent. Ses mots ou énoncés apparaissent comme des interfaces mettant en relation leur signification, leur forme et leur taille, leur police de caractère utilisée et le contexte spatial pour lesquels ils sont conçus. Ses mots-images sont ainsi en relation étroite avec leur environnement, tant architectural que culturel. Pour Neon Parallax, l’artiste propose de placer le mot DIMANCHE en majuscules sur le toit de la banque commanditaire. Ce mot apparaît comme une injonction à la pause, au jour de repos, et à une place libre, dénuée de toute actualité dans les agendas, tout en restant en décalage complet par rapport à l’idée du slogan et de la publicité.

Christian Robert-Tissot, CH, *1960, vit et travaille à Genève.

«ALDEZBF?» SUBLIME IMAGINATION

Olaf Nicolai, 2022

20 avenue Henri-Dunant

Les œuvres d’Olaf Nicolai répondent au contexte dans lequel elles prennent place avec des liens culturels, (socio)politiques ou architecturaux. De nature conceptuelle, elles sont imprégnées de nombreuses références scientifiques et littéraires et analysent les processus de perception pour déjouer l’apparence et l’évidence des choses.

Le message énigmatique «ALDEZBF», mystique et graphique tout à la fois, fait appel à l’imaginaire collectif. Il proviendrait de la planète Mars, transcrit par la plume de la médium Hélène Smith et issu d’une étude publiée en 1900 par le psychologue genevois Théodore Flournoy, s'appuyant sur l'expertise du linguiste Ferdinand de Saussure. L’observation des transes surréelles d’Hélène Smith lui permet d’analyser les mécanismes de l’«imagination créatrice subconsciente» qui s’exprimerait plus largement en tant que source de production esthétique. Huit signes adaptés d’un alphabet qui lui-même a été interprété sur la base des caractères manuscrits de la médium composent un mot intraduisible, dont le sens ne peut être que supposé. L’enseigne devient motif ornemental ouvert aux interprétations stylistiques. Ses couleurs évoluent du rouge au bleu, marquant la distance entre la terre et Mars, soit un lent dégradé sur une période de plusieurs années et qui confirment le terme (ou l’illusion) de «planète rouge» lorsqu’elle est le plus proche.

Olaf Nicolai, D, *1962, vit et travaille à Berlin.

Rencontre entre des élèves de 11e et Olaf Nicolaï
Clip réalisé par des élèves de 15 ans de l’Ecole Bénédict (Genève) qui ont suivi la conception, fabrication et pose de l’œuvre. Ils et elles ont échangé avec l’artiste pour comprendre son processus de travail.

Olaf Nicolaï, un néon martien sur Terre
Interview d'Olaf Nicolaï par Nic Ulmi, dans le cadre du parcours numérique et dans l'espace public "Les voyages martiens d’une reine de Plainpalais, ou Les jeux d’esprit(s) d’Hélène Smith/Élise Müller", 4ème volet de la plateforme Hypercity, lancée en 2021 par les Bibliothèques Municipales de la Ville de Genève pour proposer des contenus culturels liés à des lieux.

Sans titre

Nathalie Du Pasquier, 2022

14 avenue Henri-Dunant

Designer à ses débuts, Nathalie Du Pasquier privilégie la peinture depuis la fin des années 1980. Ses œuvres reflètent son intérêt pour les relations spatiales entre les objets et leur environnement, dans une stylisation géométrique colorée qui a évolué vers des compositions minimales toujours plus abstraites.

Sa façon joyeuse d'aborder l'abstraction, sans formalisme, se manifeste bien dans son enseigne. Comme souvent dans la pratique de l'artiste, la peinture sort de son cadre pour se déployer dans l'espace réel, dans un entre-deux entre bi- et tridimensionnalité. La composition, produite par plusieurs caissons lumineux, répond à l'environnement architectural par des jeux de pleins et de vides et des hauteurs variables entre les éléments, qui évoquent des décrochements de bâtiments. De plus, la diagonale de droite, rappelant la perspective classique, produit un effet de profondeur par l'illusion d'un enfoncement de la partie qui la jouxte. L'ensemble couronne la façade de l'immeuble qui lui tient lieu de socle de manière ludique, en évoquant les éléments d'un jeu de construction.

Visible aussi bien de jour que de nuit, les couleurs vives de la composition lui confèrent un aspect très pictural, qui apporte un nouveau paramètre esthétique à l'ensemble des enseignes lumineuses déjà en place sur le pourtour de la plaine.

Nathalie Du Pasquier, FR, 1957, vit et travaille à Milan

Partenaires

Ce projet de revalorisation artistique n’aurait pu trouver de concrétisation sans l’appui de partenaires privés, à savoir les propriétaires des immeubles. Ce mécénat particulier met à disposition de la Ville et du canton, pour une période de plusieurs années, l’espace de leurs toitures.

Partenaires privés

  • Agence immobilière Alain Bordier & Cie SA, Genève
  • Association Caritas Cité Joie, Genève
  • Association Saint-Boniface, Genève Bory & Cie
  • Agence Immobilière SA, Genève
  • Centre universitaire protestant, Genève
  • Equalis SA, Genève
  • Lombard Odier & Cie, Genève
  • Pilet & Renaud SA, Genève
  • Rentes Genevoises, Genève
  • Université de Genève
  • Investis SA, Crans-Montana
  • Hôpitaux Universitaires de Genève
  • Vimi-Néon Champendal Sàrl, Genève

Avec la collaboration des

  • Office cantonal de l’urbanisme (Département du territoire)
  • Office cantonal du patrimoine et des sites (Département du territoire)
  • Service cantonal de la culture / Office cantonal de la culture et du sport (Département de la cohésion sociale)
  • Service culturel de la Ville de Genève (Département de la culture et de la transition numérique)
  • Département de l’aménagement, des constructions et de la mobilité de la Ville de Genève

Contact / Informations

Fonds municipal d'art contemporain (Fmac)
Chemin du 23-Août 5, 1205 Genève
T +41 (0)22 418 45 30
fmac@ville-ge.ch
Site web officiel du FMAC

Ville de Genève

Fonds cantonal d'art contemporain (FCAC) 
Chemin de Conches 4, 1231 Conches
T +41 (0)22 546 63 80
fcac@etat.ge.ch
www.fcac.ch

Etat de Genvève

Espace presse

Multimédia et réseaux sociaux

Neon parallax sur youtube


www.neons.ch est le site officiel du projet NEONS commandité, organisé et piloté par le Fonds municipal d'art contemporain (FMAC), Département de la culture et de la transition numérique, et par le Fonds cantonal d'art contemporain (FCAC), Département de la cohésion sociale de la République et canton de Genève.

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