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Statuette féminine d’Ebongo
République du Congo, cuvette du Congo, rivière Kuyu
Kuyu. 19e siècle
Bois polychrome (alstonia congensis ?). H 68 cm
Don du peintre et collectionneur Émile Chambon en 1981
MEG Inv. ETHAF 044395
Publiée en 1918 par l’Administrateur Alfred Poupon, dans son « Étude ethnographique de la tribu Kouyou », cette statuette appartient au style III selon la nomenclature établie par A.-M. Bénézech (thèse d’anthropologie culturelle, Paris I, Sorbonne 1989). Elle est la seule du corpus kuyu à présenter les mêmes scarifications qu’on pouvait voir encore sur le visage des anciens dans les années 1980 et qui ont disparu. Figure centrale dans la cérémonie du serpent Djo, elle représentait en effet l’identité kuyu comme l’aboutissement du processus de création : « si Ebongo est serpent issu de serpent, du moins est-il en même temps un homme » (Poupon, 1918 p. 308) et « Après avoir montré le serpent, on promène… autour de la société une civière qui porte deux statuettes de bois. Ces statuettes ont pour nom Ebongo. On les ovationne quand elles passent… Ces statuettes… l’une femme, l’autre homme, ont le visage, la coiffure et les cicatrices des Kouyou » (fig.12 p.309). Cette transfiguration identitaire coïncide avec l’affirmation du couple reproducteur qui dans la cosmogonie marque la sortie du monde des jumeaux. La statuette « homme » n’a jamais été retrouvée.
Anne-Marie Bénézech