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Harpe arquée ngombi, à huit cordes
Gabon
Fang ou groupe linguistique Membe (Mitsogo, Bavove?). 19e siècle
Bois, peau d'antilope ou de gazelle, clous (cordes ajoutées). L 54 cm
Acquis de Bryce M. Wright par le Musée archéologique en 1879
MEG Inv. ETHMU K000524
La harpe arquée est un instrument à cordes très répandu en Afrique Centrale. Au Gabon, il est difficile de discerner une harpe fang d’une harpe tsogo ou d’autres groupes membe tant leurs silhouettes sont semblables. Souvent, l’extrémité du manche en bois est sculptée d’une tête humaine ou d’animal. Ce cordophone, ainsi que d’autres instruments comme l’arc musical, le tambour, la cloche, le mirliton (etc.), est un acteur majeur des cérémonies religieuses auxquelles les ancêtres sont convoqués par un appel musical. On conçoit alors que l’instrument seul chante et « parle », en oubliant le musicien.
La harpe ngombi est ainsi l’apanage des cérémonies du bwete disumba, la branche majeure de la société d’initiation masculine bwete, d’origine tsogo et répandue dans tout le Bassin de l’Ogooué. Elle est la réincarnation d’une ancêtre sacrifiée, Dinzona, la première épouse de Kombé le soleil, et rivale de la lune, Ngondé, sa seconde épouse. Dinzona fut chassée du village des ancêtres et condamnée à descendre sur terre.