ETHEU 017516

couteau en corne, tranchoir

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017516
Knife-chopper
Sweden, counties of Norrbotten, Västerbotten and Jämtland
Early 20th century
Horn and reindeer bone
Alfred Bertrand collection, gift of Alice Bertrand in 1940
MEG Inv. ETHEU 017516

Prosperité et fierté
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Entre l’Europe et l’Asie prospèrent trois sous espèces de renne, le Tarandus Tarandus (de la Scandinavie jusqu’en Sibérie), le Tarandus fennicus (Carélie et Finlande) et le Tarandus platyrhynchus (archipel de Spitzberg et nord de la Norvège). Il s’agit d’un animal robuste pouvant peser jusqu’à 180 kg pour un mâle adulte pour une taille moyenne de 1,30 m au garrot. Les poils de son pelage brun-gris, sont creux pour mieux l’isoler du froid et le faciliter dans la nage. Aussi bien les mâles que les femelles portent des bois recouverts de « velours » tégumentaire et les sabots son large et souples pour la marche, le pelletage dans la neige et la nage. Le renne se nourrit d’herbes, de buissons, d'écorces et de lichens typiques des environnements froids aux sols acides et pauvres. Son adaptation à l’environnement et au climat est exceptionnelle.

Notamment l’organisme du renne permet de synchroniser leurs fonctions physiologiques avec cet environnement si particulier, qui présente des variations annuelles saisonnières exceptionnelle de tous les paramètres (de la photopériode, de la température et de de la disponibilité de nourriture…)
Pour être efficaces, les adaptations physiologiques des rennes doivent précéder les changements climatiques ; ainsi ces animaux ne possèdent pas un métabolisme à rythme circadien, mais modulent leur fonction métabolique en raison de la photopériode, grâce à la sécrétion de l’hormone de la mélatonine.

Pendant l’hiver le renne utilise principalement la graisse de son corps pour la production d’énergie et de chaleur. Le manque de protéines du régime alimentaire est compensé par une particularité métabolique du rumen qui évite l’appauvrissement des réserves musculaires de l’animal.

Même la gestation du renne est contrôlée par le rythme saisonnier de la mélatonine.
La période de rut advient à l’automne et la gestation se poursuit pendant l'hiver. Pour augmenter les possibilités de survie des petits, il est important qu’au printemps les accouchement soient synchronisé. C’est ainsi que la longue grossesse a une durée variable comprise entre 203 et 240 jours de gestation. Ainsi les femmes qui s’accouplent plus tard dans la saison auront des gestations plus courtes et vice versa.

(Francesca Tamarozzi)

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Registres d'inventaires historiques

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Copie dactylographiée en 13 volumes de l'Inventaire original MEG manuscrit
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Registre d'inventaire original - non indexé
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The balance of work

There was little machinery in preindustrial Europe and the societies shared the same work ethic based on individual responsibility and community solidarity. In these agricultural and artisanal communities, the body – human and animal – was the first and sometimes the only tool available: its skill and dependability were key assets in a precarious economy. Knowing how to economise and use its strength led to a sense of well being.

Raising reindeer

The Sami used to roam between the Kola Peninsula, Norway, the north of Finland and Sweden. Once nomads, they became sedentary in the nineteenth century. They still hunt, fish and raise reindeer. Traditionally the deer provided them with food and raw materials. In their relationship with the natural environment, the Sami recognise an exchange between humans and animals.


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