1950 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1960 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1970 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1980 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1990 1 2 3 4 5 6 7 8 9 2000 1 2 3 4 5 6 7 8 9 2010 1 2 3 4 5 6 7 8 9 2020 1 2 3 4
 
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Löffel, Gabriela (Oberburg/Suisse, 1972)


Unseen, 2020
Ensemble de 7 photographies en caissons lumineux
Tirage photographique couleur sur papier, monté en caisson lumineux
Dimensions : 34.6 x 52 x 9 cm (tous les caissons sauf le n° 6); dimensions : 52.0 x 34.6 x 9.0 cm (caisson n° 6)
Acquis en 2020

[n° inv 2020-007/1 à 7]

Collection du Fonds d'art contemporain de la Ville de Genève (FMAC)



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Crédits photographiques : Claude Cortinovis, Genève
 

Gabriela Löffel puise dans l'actualité politico-économique pour en révéler de potentielles « zones de conflits ». Sans documenter ni ouvertement critiquer, ses installations – vidéos ou photographiques – font apparaître les rouages des sujets choisis, à travers différents points de vue fictionnalisés. Coulisses apparentes, voix off, processus de traduction ou de doublage, scénographies, tous ces éléments aménagent un espace au centre duquel les spectatrices et spectateurs découvrent, en la recomposant, une réalité souvent problématique, voire alarmante.
Les sept photographies montées dans des caissons lumineux qui composent la série Unseen sont issues d'un « reportage » mené durant le salon Sibos (Swift International Banking Operations Seminars), qui s'est tenu en 2016 à Genève. Réunissant les protagonistes du secteur financier, d'institutions du monde entier, de sociétés multinationales et leurs partenaires des domaines technologiques, la manifestation est de fait une plateforme propice aux négociations et à l'élaboration de stratégies. L'artiste s'y est introduite pour observer la manière dont cet univers se représente lui-même, en particulier par le biais de l'architecture des stands qui tend à fragmenter, anonymiser et dissimuler. Les images saisissent et cadrent des indices, des gestes et des codes significatifs évoquant, selon l'artiste, « un terrain politique qui agit souvent au sein d'invisibilités construites ».
Marie-Eve Knoerle