En parallèle à la rénovation du bâtiment de l'Usine en 1997, l'association Etats d'Urgences et le Fonds d'art contemporain de la Ville de Genève lancent un concours d'idées pour une intervention artistique sur l'édifice, visant à contrer l'image souvent négative de ce haut lieu de la culture alternative genevoise. Hanswalter Graf réalise un projet qui répond à cette attente, dans un jeu de renvoi et de regard entre l'extérieur et l'intérieur de l'Usine : 38 fenêtres sont remplacées par des parallélépipèdes en miroir qui permettent aux passants d'entrevoir toutes les activités ayant lieu dans le bâtiment, et inversement.
Stéphane Cecconi