ETHAS 005045

Chine trois moulages de pied bandés

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005045
Trois moulages de pieds bandés (chanzu 纏足)
Chine
19e siècle
Plâtre, soie. L. 19 cm
Anciennes collections du Musée des Missions, don du missionnaire Charles Piton
MEG Inv. ETHAS 005045
La coutume de bander les pieds des femmes chinoises pour les empêcher de grandir apparut dès la fin du Xe siècle et ne disparut qu'après la chute de l'empire (1911).
Cette pratique douloureuse donnait aux pieds une dimension érotique et distinguée, en les faisant ressembler à des boutons de lotus, ou des "lotus d'or" (jinlian 金蓮). La taille idéale était d'environ 8 cm, notre «taille 14».
Le bandage des pieds d'une fillette commençait vers ses 5-7 ans et donnait lieu à une fête de famille.
Ces chaussures devinrent aussi des objets de cadeau, notamment d'une fiancée à sa future belle-mère.
Cette pratique resta strictement interdite aux femmes d'origine mandchoue.
- Le Français Charles Piton (1835-1905), de la Mission de Bâle, vécut en Chine de 1864 à 1884.

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Registres d'inventaires historiques

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Le pouvoir

Les textes rédigés à la main constituent des témoignages aussi précieux qu’émouvants, puisqu’ils reflètent directement la matérialisation de la pensée de leurs auteurs.
Leurs supports sont variés: fibres végétales, peau animale (parchemin), métal gravé, terre séchée ou cuite, etc.
Le plus ancien document sur papier vient de Chine et date du 1er siècle de notre ère.

La Chine impériale

Malgré l’immensité de son empire, la cour de Chine a été la plus centralisée et l’une des plus luxueuses au monde, jusqu’à sa chute en 1911. Son pouvoir dépendait de sa formidable pyramide administrative et de l’emploi uniformisé de l’écriture chinoise dans tout l’empire.

L’impératrice douairière Cixi escortée d’eunuques, vers 1903-1904 © Freer Gallery of Art and Arthur M. Sackler Gallery

L’impératrice douairière Cixi escortée d’eunuques, vers 1903-1904 © Freer Gallery of Art and Arthur M. Sackler Gallery


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