ETHMU 006366

Cithare sur caisse

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006366
Cithare sur caisse yangqin avec son couvercle
Chine
Probablement 18e siècle
Bois, chevilles en acier, cordes métalliques. Dimensions de la cithare : L 74 cm l 30 cm
Don de Maurice Bedot en 1913; récolté par lui à Singapour en 1890
ETHMU 006366

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L'instrument comprend quatorze cordes de jeu, dont trois sont des cordes simples en fil torsadé, et onze des cordes triple en fil simple. Ces cordes sont tendues par des chevilles alignées le long des bordures droite et gauche de la caisse de résonance. Maintenues en place par deux longs chevalets traversant la table, elles sont réparties en deux groupes et sont frappées par deux fines baguettes de bambou. Des textes poétiques sont calligraphiés sur le couvercle.
L'instrument joue un rôle mélodique de premier plan dans les ensembles où il est intégré.
Adaptée du santur iranien, cette cithare aurait été introduite en Chine à la fin de l’ère Ming, soit entre le 15e et le 16e siècle.

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Registres d'inventaires historiques

Les feuillets numérisés des registres d'inventaires historiques sont soumise à un copyright.
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Copie dactylographiée en 13 volumes de l'Inventaire original MEG manuscrit
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Registre d'inventaire original - non indexé
Registres_inventaire_original/Registre_01_000159_006685.pdf

 

Ressources

Traduction des inscriptions calligraphiées
Multimédia

Collections instrumentales

Une étude du médecin et anthropologue Georges Montandon publiée en 1919 et fondée sur la collection du MEG visait à tracer la «genèse» et la «descendance» des instruments de musique dans le monde. Les instruments y sont regroupés en différents ensembles, sous la forme de planches de photographies et de dessins. L'étude se conclut par une carte géographique permettant de visualiser la distribution des profils instrumentaux dans le monde.

L'étude ayant circulé dans les milieux scientifiques, la collection instrumentale du MEG, ainsi classifiée, fut largement citée et reprise par les chercheurs poursuivant l'entreprise rationnelle de classification. L'approche diffusionniste sera ensuite abandonnée au profit de travaux d'organologie comparative et d'inventaires contextualisés.

Cordophones

La sonorité des instruments à cordes dépend de plusieurs facteurs dont les deux principaux sont: le matériau des cordes tendues (métal, fibres végétales, cuir, nylon, etc.) et la manière de les jouer (en les pinçant, frottant, ou frappant). C'est en Afrique qu'on trouve la plus grande diversité d'instruments à cordes, certains d'entre eux, comme la harpe-luth, étant spécifiques à ce continent. En diverses régions d'Asie, le développement de répertoires musicaux particulièrement riches est étroitement lié à celui de la lutherie. Par ailleurs, la vièle, instrument à cordes frottées par un archet, est emblématique de nombreuses traditions musicales d'Europe où l'instrument voyage, sous différentes formes et appellations.

Bibliographie

  • Picard, François. 1988. CD Chine. Musique classique. Paris : Ocora-Radio France HM83
  • Aubert, Laurent. 1991. Planete musicale, instruments de musique des cinq continents. Turin: Ivrea., 83
  • Picard, François. 1988. CD Chine, Musique classique. Paris: Ocora C 559039.

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