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Copie dactylographiée en 13 volumes de l'Inventaire original MEG manuscrit
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Dans la moitié nord de l’île de Nouvelle-Irlande et dans les îles avoisinantes, la mort d’un membre éminent déclenche un cycle de rites funéraires appelés malagan qui s’achève quelques années après son décès. La cérémonie finale, avec des danses et la distribution de dons, culmine avec l’exposition de sculptures réalisées pour l’occasion. Après leur dévoilement, les œuvres sont détruites ou abandonnées à une dégradation naturelle.
À la fin du 19e siècle, un nombre étonnant de malagan apparaissent dans les collections. Une fois les cérémonies achevées, les sculptures ne sont plus efficaces et à la place d’être détruites ou abandonnées, elles sont vendues aux Européens. Célèbres pour la profusion et l’enchevêtrement foisonnant des motifs, les malagan se distinguent par leur richesse et variété stylistique. Ils ne fascinent pas seulement les explorateurs et les scientifiques mais également les artistes du début du 20e siècle, notamment les expressionnistes allemands et les surréalistes français qui trouvent dans ces formes artistiques une source d’inspiration.
Aujourd’hui, on recense plus de 25’000 œuvres de Nouvelle-Irlande dans les collections publiques et privées.
L’artiste surréaliste André Breton dans son atelier à Paris avec un masque de Nouvelle-Irlande. Photographie d’Edouard Boubat, 1956 © Gamma Rapho / Getty Images
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