ETHAF 012004

masque

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012004
Masque à cornes
Côte d’Ivoire
Yaure. Fin du 19e - début du 20e siècle
Bois. H 35 cm
Collection du peintre Albert Trachsel; acquis à sa mort en 1929
MEG Inv. ETHAF 012004

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Registres d'inventaires historiques

Les feuillets numérisés des registres d'inventaires historiques sont soumise à un copyright.
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Copie dactylographiée en 13 volumes de l'Inventaire original MEG manuscrit
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Registre d'inventaire original - non indexé
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L'Afrique de l'Ouest

Privés de leurs costumes et parures, de la lueur des torches et du rythme de leurs mouvements, les «masques» ne sont plus tels qu’ils étaient dansés dans leur contexte d’origine et deviennent, au musée, des «fragments». Loin des frustes classifications ethniques, ils demeurent cependant évocateurs de certains des grands cultes de l’Afrique subsaharienne côtoyés par l’islam depuis le 11e siècle.

Conjurer, réguler, célébrer, divertir

Qu’ils soient liés au divertissement – comme les masques portraits – initiatiques ou anti-sorciers, les masques ont toujours une fonction sociale. Lorsque ces derniers «sortent» sur la place publique, l'émotion est très vive car c’est l’ordre social qu’ils rejouent, sous la direction des maîtres du rituel, afin de rappeler les hiérarchies et le rôle de chacun. Tous les villageois se dirigent vers la performance ou se comportent de la manière prescrite en fonction de leur statut: se cacher, s’enfuir, aider les masques et les servir, leur donner la réplique, demander leur bénédiction.


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