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Copie dactylographiée en 13 volumes de l'Inventaire original MEG manuscrit
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Photographie de Jacques Faublée, 1940
Photographie de Jacques Faublée, 1940
Photographie de Jacques Faublée, 1940
Photographie de Jacques Faublée, 1940
Madagascar borde le canal du Mozambique à l’est des côtes orientales de l’Afrique. Dès le début de l’ère chrétienne, la Grande Île est devenue le creuset d’un réseau d’échanges entre les populations austronésienne, africaine et arabe, installées progressivement.
La sphère spirituelle malgache est intimement liée au rapport aux ancêtres. Elle est restée primordiale dans la vie des insulaires, malgré la colonisation et l’installation des missionnaires.
Les différents groupes culturels de la Grande Île ont recours aux pratiques divinatoires comme les cérémonies du sikidy et du tromba.
Le sikidy est un mode de divination par les graines. Cette forme de géomancie possède des racines arabes qui se sont répandues en Afrique suite à l’expansion de l’islam. La disposition des graines de fano (une variété d’acacia) permet au devin ou mspikidy de lire la destinée d’autrui grâce à leur configuration.
Le tromba est une autre pratique divinatoire. Elle nécessite l’instauration d’un dialogue entre le monde des vivants et celui des ancêtres et des esprits, par l’intermédiaire d’un individu qui entre en transe.
Victoria Mann
© 2021 Musée d'ethnographie, Genève