ETHMU 020986

Flûte traversière

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020986
Sulim, flûte traversière à six trous de jeu frontaux
Indonésie, Sumatra oriental
Première moitié du 20e siècle
Bambou gravé. L 52 cm
Acquis de Martin Müller en 1946
ETHMU 020986


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Registres d'inventaires historiques

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Copie dactylographiée en 13 volumes de l'Inventaire original MEG manuscrit
Registres_inventaire_dactylographie/983.pdf

Registre d'inventaire original - non indexé
Registres_inventaire_original/Registre_07_019252_021230.pdf

 

Collections instrumentales

Une étude du médecin et anthropologue Georges Montandon publiée en 1919 et fondée sur la collection du MEG visait à tracer la «genèse» et la «descendance» des instruments de musique dans le monde. Les instruments y sont regroupés en différents ensembles, sous la forme de planches de photographies et de dessins. L'étude se conclut par une carte géographique permettant de visualiser la distribution des profils instrumentaux dans le monde.

L'étude ayant circulé dans les milieux scientifiques, la collection instrumentale du MEG, ainsi classifiée, fut largement citée et reprise par les chercheurs poursuivant l'entreprise rationnelle de classification. L'approche diffusionniste sera ensuite abandonnée au profit de travaux d'organologie comparative et d'inventaires contextualisés.

Aérophones

Cette famille regroupe des instruments ayant comme principale source sonore la vibration de l'air. Les couleurs sonores (timbres) et les nuances d'intensité peuvent être très contrastées d'un type à l'autre. Le son produit par les instruments à vent (aérophones) résulte de la mise en vibration d'un jet d'air par les lèvres (trompes), d'un souffle dirigé contre une arête (flûtes et sifflets) ou faisant vibrer une ou plusieurs languettes (clarinettes, hautbois, orgues à bouche). Cette famille comprend aussi des instruments à air ambiant, qui fendent l'air en tournoyant (les rhombes).

On remarque que pour certaines cultures, leur utilisation est associée à des interdits, soit parce qu'on les porte à la bouche d'où émane le souffle de vie, soit parce que la «matière» vibrante, l'air, est invisible.

Bibliographie

  • http://www.gobatak.com/en/the-first-batak-woman-in-the-world-reliable-playing-sulim/

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