ETHMU 021055

sistre

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021055
Sistre sanasel réservé à la musique liturgique
Chrétiens d’Éthiopie (Amhara, Tigréens, Oromo). Hauts plateaux du centre
Fin du 19e ou 20e siècle. Bronze, fer, bois. H 24 cm
Don de René Évalet en 1947
MEG ETHMU 021055

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Registres d'inventaires historiques

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Copie dactylographiée en 13 volumes de l'Inventaire original MEG manuscrit
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Registre d'inventaire original - non indexé
Registres_inventaire_original/Registre_07_019252_021230.pdf

 

L'Éthiopie

Dès le temps des Croisades, les hauts plateaux éthiopiens surplombant la Corne de l’Afrique se confondent, dans l’imaginaire occidental médiéval, avec le royaume mythique du prêtre Jean. L’Éthiopie est en réalité plurielle, à l’image de la diversité grandiose de ses paysages où se mêlent des langues de souches sémitiques, kushitiques et omotiques, où se frôlent les confessions chrétienne, juive, musulmane et les cultes vernaculaires des ancêtres.

L'Église orthodoxe d'Éthiopie

Quelle ne fut pas la surprise des premiers Européens entrés en Éthiopie au 15e siècle devant la découverte d’un christianisme séculaire d’une étonnante singularité. Son inculturation au royaume d’Aksum date en effet du 4e siècle. Apparentée à la «famille» des Églises orthodoxes orientales, aux côtés des coptes d’Égypte, l’Église d’Éthiopie s’est rapidement trouvée isolée des autres pays chrétiens du Proche-Orient par la poussée musulmane. Siècle après siècle, le patriarche d’Alexandrie désigna l’évêque égyptien d’Éthiopie, jusqu’à la proclamation de l’autocéphalie de l’Église orthodoxe Tehawedo d’Éthiopie en 1959.

Bibliographie

  • Lortat-Jacob, B.. 1975. Notes sur la Musique des Dorzé d'Ethiopie méridionale, In Ethiopie Aujourd'hui. Paris : Musée de l'Homme, p. 61-66, N° 312, p. 114.

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