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Copie dactylographiée en 13 volumes de l'Inventaire original MEG manuscrit
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Dès le temps des Croisades, les hauts plateaux éthiopiens surplombant la Corne de l’Afrique se confondent, dans l’imaginaire occidental médiéval, avec le royaume mythique du prêtre Jean. L’Éthiopie est en réalité plurielle, à l’image de la diversité grandiose de ses paysages où se mêlent des langues de souches sémitiques, kushitiques et omotiques, où se frôlent les confessions chrétienne, juive, musulmane et les cultes vernaculaires des ancêtres.
Quelle ne fut pas la surprise des premiers Européens entrés en Éthiopie au 15e siècle devant la découverte d’un christianisme séculaire d’une étonnante singularité. Son inculturation au royaume d’Aksum date en effet du 4e siècle. Apparentée à la «famille» des Églises orthodoxes orientales, aux côtés des coptes d’Égypte, l’Église d’Éthiopie s’est rapidement trouvée isolée des autres pays chrétiens du Proche-Orient par la poussée musulmane. Siècle après siècle, le patriarche d’Alexandrie désigna l’évêque égyptien d’Éthiopie, jusqu’à la proclamation de l’autocéphalie de l’Église orthodoxe Tehawedo d’Éthiopie en 1959.
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