ETHMU 023949

flûte traversière

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023949
Bansuri majhval (ou majha: de taille médium), flûte traversière
Népal, Bhaktapur, Bhadgaon
Newar. Première moitié du 20e siècle?
Bois, argent, perle de verre. L 44 cm
Mission Marguerite Lobsiger-Dellenbach au Népal en 1952
MEG Inv. ETHMU 023949

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Missions au Népal
En 1952, une importante mission scientifique genevoise fut organisée au Népal. Marguerite Lobsiger-Dellenbach, alors directrice du MEG, y participa activement, en rapportant au Musée nombre d’objets et une documentation scientifique majeure, parmi lesquels plusieurs ensembles d’instruments de musique accompagnés de photographies et d’environ quatorze heures d’enregistrements musicaux. Une vingtaine d’années plus tard, ce fonds fut largement enrichi (une quinzaine d’instruments et plus de quinze heures de musique) par Laurent Aubert, alors étudiant en ethnomusicologie. Ainsi, le Népal et plus particulièrement la population Newar de la vallée de Katmandou représente pour le MEG une zone d’intérêt privilégiée. Le fonds musical qui a été constitué par différents collaborateurs au fil des ans est l’un des mieux documentés du Musée.

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Registres d'inventaires historiques

Les feuillets numérisés des registres d'inventaires historiques sont soumise à un copyright.
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Copie dactylographiée en 13 volumes de l'Inventaire original MEG manuscrit
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Registre d'inventaire original - non indexé
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Ressources

Multimédia

Archives sonores

De 1944 à 1958, le musicologue roumain Constantin Brailoiu rassembla à Genève un fonds d’enregistrements sonores provenant des cinq continents, sur la base de ses propres archives constituées en Roumanie: les Archives internationales de musique populaire (AIMP). Son objectif était de mener une étude comparative des expressions musicales dans le monde, et de les faire connaître le plus largement possible par la publication, entre 1951 et 1958, de la Collection Universelle de Musique Populaire (quarante disques 78 tours), rééditée une première fois en 1984 (coffret de six disques 33 tours), puis en 2009 (quatre CD). Les AIMP comprennent aujourd’hui près de 16’000 heures de musique enregistrées. Elles redonnent leurs voix aux instruments et permettent d’explorer l’histoire de la publication discographique des musiques du monde.

Collecter et enregistrer

En raison des difficultés techniques que représentait l'enregistrement sonore lors des missions de terrain, et aussi d'un certain cloisonnement des institutions vouées respectivement à la constitution de collections ethnographiques ou à la recherche anthropologique, on remarque qu'avant les années 1950, peu d'instruments de musique ont été collectés, alors qu'en même temps, des enregistrements de leur répertoire musical étaient réalisés. La configuration des collections d'instruments de musique et d'archives sonores reflète cette méthodologie de travail, où les sujets d'observation étaient répartis entre différentes personnes.

Le tournant amorcé par la mise en place des musées-laboratoires à partir des années 1960 métamorphosera les collections muséales, qui se sont indéniablement enrichies de multiples documentations audiovisuelles.

Bibliographie

  • LÖBSIGER-DELLENBACH, Marguerite. 1954. Népal. Catalogue de la collection d'ethnographie népalaise. Genève: Musée d'ethnographie., As 816. p 39, pl XIII n° 180., MEG Carl-Vogt,

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