ETHOC 025191

bracelet de deuil porté lors de la danse jamparipari

Retour aux résultats
025191
Bracelet de deuil porté lors de la danse jamparipari
Australie, Territoire du Nord, îles Bathurst et Melville
Tiwi. Milieu du 20è siècle
Fibres végétales, cheveux, pigments, cire. H 31,5 cm
Don de Maurice Bastian en 1955
MEG Inv. ETHOC 025191

Géolocaliser l'objet
Lors des cérémonies pukumani, les participants sont peints avec un pigment blanc et portent des bracelets et d’autres objets cérémoniels en signe de deuil. Leurs danses et leurs chants permettent à l’esprit du défunt de trouver son chemin dans le monde des esprits où il habitera pour toujours.

Aujourd’hui, ces rituels comprennent également de nombreux éléments chrétiens.

Pour les Tiwi, les cheveux intégrés à différents objets symbolisent les liens entre les différents individus et groupes.

L'image ci-dessus est soumise à un copyright.
Droits de reproduction photographique

Registres d'inventaires historiques

Les feuillets numérisés des registres d'inventaires historiques sont soumise à un copyright.
Droits de reproduction photographique

Copie dactylographiée en 13 volumes de l'Inventaire original MEG manuscrit
Registres_inventaire_dactylographie/1396.pdf

Registre d'inventaire original - non indexé
Registres_inventaire_original/Registre_10_024547_025888.pdf

 

Ressources

Les restes humains

Les Aborigènes d'Australie

Au 19e siècle, les Aborigènes furent classés comme les plus primitifs de la Terre. Ne pratiquant ni l’agriculture, ni l’élevage, ni la métallurgie, ni le tissage, ces chasseurs-cueilleurs étaient jugés dépourvus de toute sensibilité artistique. Plus tard, des recherches anthropologiques menées sur le terrain ont montré que la réalité était différente et ont révélé des cultures raffinées et sophistiquées.

Honorer les morts

Les Tiwi des îles Bathurst et Melville honorent leurs morts à travers des rituels, appelés pukumani, qui mettent fin aux tabous sexuels, alimentaires et comportementaux, imposés pendant la période de deuil. Lors des cérémonies pukumani, les Tiwi portent des bracelets et d’autres objets cérémoniels en signe de deuil. Leurs danses et chants assurent que l'esprit du défunt trouvera son chemin dans le monde des esprits où il habitera pour toujours. Quelques mois après un décès, on érige sur la tombe des poteaux tutini, qui seront délaissés jusqu'à ce que les intempéries les désagrègent.

Aujourd'hui, ces rituels comprennent également de nombreux éléments chrétiens.

Poteaux funéraires tutini (Australie, Territoire du Nord, île Melville). Photographie d’Axel Poignant, 1948 © National Library of Australia

Bibliographie

  • Spencer, Walter Baldwin. 1928. Wanderings in wild Australia. London : Macmillan, P. 654. fig. 452, MEG Carl-Vogt, OC 194-195 1/2

© 2021 Musée d'ethnographie, Genève