L'image ci-dessus est soumise à un copyright.
Droits de reproduction photographique
Les feuillets numérisés des registres d'inventaires historiques sont soumise à un copyright.
Droits de reproduction photographique
Copie dactylographiée en 13 volumes de l'Inventaire original MEG manuscrit
Registres_inventaire_dactylographie/1397.pdf
Registre d'inventaire original - non indexé
Registres_inventaire_original/Registre_10_024547_025888.pdf
Au 19e siècle, les Aborigènes furent classés comme les plus primitifs de la Terre. Ne pratiquant ni l’agriculture, ni l’élevage, ni la métallurgie, ni le tissage, ces chasseurs-cueilleurs étaient jugés dépourvus de toute sensibilité artistique. Plus tard, des recherches anthropologiques menées sur le terrain ont montré que la réalité était différente et ont révélé des cultures raffinées et sophistiquées.
Les Tiwi des îles Bathurst et Melville honorent leurs morts à travers des rituels, appelés pukumani, qui mettent fin aux tabous sexuels, alimentaires et comportementaux, imposés pendant la période de deuil. Lors des cérémonies pukumani, les Tiwi portent des bracelets et d’autres objets cérémoniels en signe de deuil. Leurs danses et chants assurent que l'esprit du défunt trouvera son chemin dans le monde des esprits où il habitera pour toujours. Quelques mois après un décès, on érige sur la tombe des poteaux tutini, qui seront délaissés jusqu'à ce que les intempéries les désagrègent.
Aujourd'hui, ces rituels comprennent également de nombreux éléments chrétiens.
Poteaux funéraires tutini (Australie, Territoire du Nord, île Melville). Photographie d’Axel Poignant, 1948 © National Library of Australia
© 2021 Musée d'ethnographie, Genève