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Copie dactylographiée en 13 volumes de l'Inventaire original MEG manuscrit
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Au 19e siècle, les Aborigènes furent classés comme les plus primitifs de la Terre. Ne pratiquant ni l’agriculture, ni l’élevage, ni la métallurgie, ni le tissage, ces chasseurs-cueilleurs étaient jugés dépourvus de toute sensibilité artistique. Plus tard, des recherches anthropologiques menées sur le terrain ont montré que la réalité était différente et ont révélé des cultures raffinées et sophistiquées.
Les Aborigènes racontent qu’autrefois, pendant le Temps du Rêve, des êtres mythiques sortirent des profondeurs d’une terre jusque-là indifférenciée. En voyageant, ils laissèrent les traces de leur passage et de leurs actions donnant forme au paysage et au ciel. Ils nommèrent les lieux et les animaux, séparèrent les animaux des humains et instituèrent les lois régissant leur société.
Dans la Terre d’Arnhem, la peinture – qu’elle soit réalisée sur les parois rocheuses, les objets sculptés, les écorces ou sur le corps des participants à un rituel – témoigne du lien étroit entre les Aborigènes et les êtres ancestraux. Elle exprime leur attachement à la terre, leur vision du monde et leur identité.
© 2021 Musée d'ethnographie, Genève