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Copie dactylographiée en 13 volumes de l'Inventaire original MEG manuscrit
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Registre d'inventaire original - non indexé
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Les Asmat habitent la partie sud-ouest de l’île de Nouvelle-Guinée, rattachée politiquement à l’Indonésie. Leur nom signifie «le vrai peuple». Semi-nomades, ils vivent de cueillette, de chasse et de pêche dans des régions marécageuses, en bord de mer et dans des forêts inondables le long des rivières.
Les Asmat se considèrent comme des hommes-arbres, le buste correspondant au tronc, la tête aux fruits, les bras aux branches, les pieds aux racines.
Les poteaux bisj étaient érigés devant la maison cérémonielle (yeu) pour rappeler aux vivants leur devoir sacré de vengeance. On coupait des palétuviers et on enlevait toutes les racines, sauf une pour le cemen (littéralement pénis), et on les transportait jusqu’au village, où les meilleurs sculpteurs terminaient le travail. Les fêtes qui suivaient étaient le prélude aux expéditions de chasse aux têtes. Les guerriers se lançaient contre les poteaux pour les découper, puis les déposaient dans la forêt où ils se désagrégeaient rapidement.
Aujourd’hui, les poteaux bisj sont encore gravés pour célébrer et commémorer les morts, mais ils ne sont plus associés à la chasse aux têtes, interdite en 1956.
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