ETHAF 032984

masque

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032984
Masque koma ba de la société initiatique du Koma
Guinée ou nord-ouest de la Côte d’Ivoire
Toma ou Mahou. Première moitié du 20e siècle
Bois, corne, patine sacrificielle, fibres végétales, peau, métal, plume. H 72 cm
Acquis de Pierre et Suzanne Vérité à la galerie Carrefour à Paris en 1966
MEG Inv. ETHAF 032984
Ce masque appartient à la confrérie masculine semi-secrète du Koma, proche de la société du Komo des Bamana du Mali. C’est un instrument de lutte contre la sorcellerie, qui suscite une grande crainte lors de sorties nocturnes. Le porteur brandit une lance et maintient par son « bec » ce masque lourd contre son visage. Couvert d’une croûte de sang des animaux sacrifiés, ce spécimen présente, sur son museau, de petites cornes « chargées » : emplies d’une substance le protégeant magiquement des jeteurs de sorts.

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Registres d'inventaires historiques

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L'Afrique de l'Ouest

Privés de leurs costumes et parures, de la lueur des torches et du rythme de leurs mouvements, les «masques» ne sont plus tels qu’ils étaient dansés dans leur contexte d’origine et deviennent, au musée, des «fragments». Loin des frustes classifications ethniques, ils demeurent cependant évocateurs de certains des grands cultes de l’Afrique subsaharienne côtoyés par l’islam depuis le 11e siècle.

Les sociétés initiatiques et leurs masques

En Afrique de l’Ouest, comme ailleurs sur le continent africain, certains masques sont, parmi d’autres objets sacrés, les instruments d’institutions initiatiques qui communiquent avec les puissances supérieures et manipulent un savoir secret. Dans un cadre rituel contrôlé par des officiants qualifiés, ces masques permettent d’accéder à la force et de l’orienter pour agir sur les rapports sociaux entre les hommes, les esprits et les ancêtres. Ils deviennent parfois des armes puissantes pour lutter contre les sorciers.


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