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Inventaire original MEG. Registres tapuscrits, volumes 19 à 59
Registres_tapuscrits/39135 - C.I. 18.pdf
Privés de leurs costumes et parures, de la lueur des torches et du rythme de leurs mouvements, les «masques» ne sont plus tels qu’ils étaient dansés dans leur contexte d’origine et deviennent, au musée, des «fragments». Loin des frustes classifications ethniques, ils demeurent cependant évocateurs de certains des grands cultes de l’Afrique subsaharienne côtoyés par l’islam depuis le 11e siècle.
Tout comme les masques sculptés, les statues anthropomorphes du grand pays baule, évoquent certaines puissances invisibles, des divinités et des esprits de la nature qui influencent la vie des hommes. D’autres entités spirituelles, comme les ancêtres, ne prennent jamais une apparence humaine.
Dans le blolo, un univers parallèle à celui des vivants, évoluent des êtres unis aux femmes et aux hommes baule par un mariage indissoluble et «prééminent» sur leurs unions terrestres. Ces «conjoints mystiques» sont représentés par une statuette aux traits idéalisés qu’on couvre d’attentions et de présents dans l’espoir de satisfaire le blolo bla (femme du blolo) ou le blolo bian (homme du blolo) et parer à sa jalousie.
© 2021 Musée d'ethnographie, Genève