ETHMU 040841

flûte transversale

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040841
Po kakôrô : «bambou», «souffler», flûte traversière
Brésil, État de Pará, Haut-Iriri, Rio Chiché
Kayapó-Mekränoti. 20e siècle
Bambou, gaine de fibres végétales tressées, cire d’abeille, plumes, coton. L 47 cm
Mission Gustaaf Verswijver au Brésil, 1975-1977; acquis en 1981
ETHMU 040841

Géolocaliser l'objet
Gustaaf Verswijver a recueilli deux cent quarante objets dans un village Mekränoti, lors d’une recherche de terrain sur le rôle de la culture matérielle dans la vie rituelle des Mekränoti. Il enregistra une cinquantaine d’heures de musique.
Cette flûte, importée au 19e siècle d’une population voisine, est l’un des seuls instruments pouvant être joué seul, tous les autres servant à accompagner le chant et la danse.

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Registres d'inventaires historiques

Les feuillets numérisés des registres d'inventaires historiques sont soumise à un copyright.
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Inventaire original MEG. Registres tapuscrits, volumes 19 à 59
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Archives sonores

De 1944 à 1958, le musicologue roumain Constantin Brailoiu rassembla à Genève un fonds d’enregistrements sonores provenant des cinq continents, sur la base de ses propres archives constituées en Roumanie: les Archives internationales de musique populaire (AIMP). Son objectif était de mener une étude comparative des expressions musicales dans le monde, et de les faire connaître le plus largement possible par la publication, entre 1951 et 1958, de la Collection Universelle de Musique Populaire (quarante disques 78 tours), rééditée une première fois en 1984 (coffret de six disques 33 tours), puis en 2009 (quatre CD). Les AIMP comprennent aujourd’hui près de 16’000 heures de musique enregistrées. Elles redonnent leurs voix aux instruments et permettent d’explorer l’histoire de la publication discographique des musiques du monde.

Collecter et enregistrer

En raison des difficultés techniques que représentait l'enregistrement sonore lors des missions de terrain, et aussi d'un certain cloisonnement des institutions vouées respectivement à la constitution de collections ethnographiques ou à la recherche anthropologique, on remarque qu'avant les années 1950, peu d'instruments de musique ont été collectés, alors qu'en même temps, des enregistrements de leur répertoire musical étaient réalisés. La configuration des collections d'instruments de musique et d'archives sonores reflète cette méthodologie de travail, où les sujets d'observation étaient répartis entre différentes personnes.

Le tournant amorcé par la mise en place des musées-laboratoires à partir des années 1960 métamorphosera les collections muséales, qui se sont indéniablement enrichies de multiples documentations audiovisuelles.


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