L'image ci-dessus est soumise à un copyright.
Droits de reproduction photographique
Les feuillets numérisés des registres d'inventaires historiques sont soumise à un copyright.
Droits de reproduction photographique
Inventaire original MEG. Registres tapuscrits, volumes 19 à 59
Registres_tapuscrits/41817.pdf
Autrefois appelé Nouvelles-Hébrides, cet archipel mélanésien devint indépendant en 1980 sous le nom de Vanuatu, «le pays qui se tient debout».
Son nouveau drapeau se compose de deux bandes horizontales rouge et verte, séparées d'un triangle noir par une bande jaune en forme de Y qui reflète la disposition des îles. Le rouge symbolise le sang des hommes et des cochons, le vert la richesse, le noir le peuple et le jaune la lumière de l'Évangile. Au centre du triangle, on reconnaît une défense de cochon et deux frondes de fougères croisées.
Au Vanuatu, un système de grades complexe permet aux hommes d’accroître leur pouvoir dans le monde des vivants et leur influence dans celui des morts.
L’acquisition d’un nouvel échelon est régie par un ensemble codifié de règles, cérémonies et rites. Le candidat doit produire des richesses et sacrifier des cochons avant de se présenter à ses aînés au cours de plusieurs cérémonies. Seulement alors il sera autorisé à porter les éléments de parure correspondant à son grade: peignes, ornements de coiffures, masques, ceintures de tapa, peintures faciales, colliers et bracelets de dents de cochon recourbés.
Les prises de grade sont complétées par la mise en place de monuments commémoratifs autour de la place de danse, comme les statues en fougères arborescentes.
Le chef Etul du village Fanla, au nord d’Ambrym (Vanuatu). Photographie d’Éric Lafforgue, 2007 © Éric Lafforgue
© 2021 Musée d'ethnographie, Genève