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Inventaire original MEG. Registres tapuscrits, volumes 19 à 59
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Vers 1000 av. J.C., des marins expérimentés et téméraires franchirent les 700 milles marins séparant les principales îles mélanésiennes pour coloniser la Polynésie occidentale, une aire culturelle constituée de plusieurs archipels: Fidji, Tonga, Samoa occidentales, Samoa américaines, Niue, Wallis et Futuna. D’intenses échanges culturels s’installèrent, en particulier entre Fidji, Tonga et Samoa, qui ont engendré certaines similarités culturelles.
Le mot «tapa» désigne une étoffe malléable non tissée, utilisée autrefois en Océanie pour confectionner vêtements, voiles de bateaux ou masques, et comme objet d’échange. Aujourd'hui, les tissus d’importation ont supplanté le tapa qui continue néanmoins à jouer un rôle important dans l’établissement de liens de parenté, dans les rituels et les échanges cérémoniels.
Savoir-faire féminin, la fabrication du tapa commence par l’extraction du liber du mûrier à papier (Broussonetia papyrifera), qui est séparé de l’écorce externe. Les lanières sont mises à macérer, battues pour les aplatir, et assemblées à l’aide d’une glu végétale. Leur décoration est faite soit au pochoir ou à l’aide de matrices, soit à main levée avec un pinceau.
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