ETHAF 044336

masque gèlèdè

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044336
Masque gèlèdè
Bénin, Kétou
Nago Yoruba. Première moitié du 20e siècle
Bois, pigments. H 40 cm
Don du peintre Émile Chambon en 1981
MEG Inv. ETHAF 044336

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Pour les Yoruba du Bénin, la ville de Kétou est le foyer des masques gèlèdè. On y trouve une douzaine de sociétés de masques gèlèdè, articulées autour de familles et de quartiers de la ville, chaque société étant affiliée a une divinité connue sous le nom d’orisa. La performance de certains de ces masques, accompagnée de danses, de chants et de percussions, sert a rendre propices les "mères" du lignage, dont les faveurs sont nécessaires a la continuité de la vie et au bon ordre social.

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Edo et Yoruba au Nigeria

L’identité «yoruba» recouvre une langue et différents peuples de la région d’Afrique occidentale située entre le cours moyen du Niger et la côte atlantique, entre le Nigeria et le Bénin. Oduduwa, la divinité originelle yoruba, régna sur la cité mythique d’Ifè, lieu de la création du monde. Il est l’ancêtre de tous les souverains des royaumes yoruba (Oyo, Owo, Kétou, etc.) et du royaume edo de Bénin après la chute de la dynastie des Ogiso.

La sculpture yoruba

Si le pays yoruba a été et demeure artistiquement riche, la sculpture sur bois reste la plus représentative de ses pratiques culturelles. Rondes-bosses majestueuses et bas-reliefs délicats déploient une iconographie consacrée aux divinités ou à leurs officiants, au principe de gémellité, aux figures du pouvoir. Les maîtres d’ateliers renommés pour leur style sont reconnus pour tel masque epa ou gèlèdè, tel pilier sculpté de véranda ou battant de porte, telle statue de cavalier ou de maternité. Les années 1950 voient naître une «modernisation» de la sculpture yoruba; stimulée par les commandes missionnaires, puis étatiques et citadines, elle prend un nouvel élan «néo-traditionnel».


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