ETHMU 044636

Collier-sifflet

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044636
Collier-sifflet
Appartenait probablement à un devin-guérisseur (nganga) ou autre spécialiste des pratiques magiques
République Centrafricaine
Gbaya ou Banda. Sans doute seconde moitié du 19e siècle
Bois, dents de léopard et d'hippopotame, corne d'antilope, verre, pâte de verre. Ø 60 cm
Don du peintre Émile Chambon en 1981; probablement ancienne collection recueillie par François Coppier, administrateur en Afrique Équatoriale Française, et rapportée en Europe vers 1905
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Collections instrumentales

Une étude du médecin et anthropologue Georges Montandon publiée en 1919 et fondée sur la collection du MEG visait à tracer la «genèse» et la «descendance» des instruments de musique dans le monde. Les instruments y sont regroupés en différents ensembles, sous la forme de planches de photographies et de dessins. L'étude se conclut par une carte géographique permettant de visualiser la distribution des profils instrumentaux dans le monde.

L'étude ayant circulé dans les milieux scientifiques, la collection instrumentale du MEG, ainsi classifiée, fut largement citée et reprise par les chercheurs poursuivant l'entreprise rationnelle de classification. L'approche diffusionniste sera ensuite abandonnée au profit de travaux d'organologie comparative et d'inventaires contextualisés.

Aérophones

Cette famille regroupe des instruments ayant comme principale source sonore la vibration de l'air. Les couleurs sonores (timbres) et les nuances d'intensité peuvent être très contrastées d'un type à l'autre. Le son produit par les instruments à vent (aérophones) résulte de la mise en vibration d'un jet d'air par les lèvres (trompes), d'un souffle dirigé contre une arête (flûtes et sifflets) ou faisant vibrer une ou plusieurs languettes (clarinettes, hautbois, orgues à bouche). Cette famille comprend aussi des instruments à air ambiant, qui fendent l'air en tournoyant (les rhombes).

On remarque que pour certaines cultures, leur utilisation est associée à des interdits, soit parce qu'on les porte à la bouche d'où émane le souffle de vie, soit parce que la «matière» vibrante, l'air, est invisible.

Bibliographie

  • Huet Michel. 1978. Danses d'Afrique. Paris : .., Voir fig. 208
  • Grootaers, Jan-Lodewijk. 2007. Ubangi : art et cultures au cœur de l'Afrique. Arles: Actes Sud.
  • Savary, Claude. 1992. Objets de pouvoirs - Ancienne magie Bantou en Afrique Centrale. Turin: Ivrea et MEG.

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