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Vers 1000 av. J.C., des marins expérimentés et téméraires franchirent les 700 milles marins séparant les principales îles mélanésiennes pour coloniser la Polynésie occidentale, une aire culturelle constituée de plusieurs archipels: Fidji, Tonga, Samoa occidentales, Samoa américaines, Niue, Wallis et Futuna. D’intenses échanges culturels s’installèrent, en particulier entre Fidji, Tonga et Samoa, qui ont engendré certaines similarités culturelles.
Depuis 3000 ans, aux îles Fidji, la poterie est l’affaire des femmes issues des communautés kai wai (gens de la mer) qui produisent des récipients pour la cuisson, le stockage et pour les échanges. Leur technique consiste à monter un vase en utilisant une palette de bois (tata) avec laquelle on aplatit la paroi extérieure pendant que l’intérieur est maintenu au moyen d’un galet. Les pots sont décorés avec un coquillage et laissés à sécher au soleil avant d’être cuits sur feu ouvert, puis frottés avec la résine de l’arbre dakua, afin de les rendre étanches.
Après la Seconde Guerre mondiale, cette pratique déclina jusqu’à devenir uniquement destinée aux touristes. Depuis les années 1980, on assiste à une reprise de cette tradition.
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