ETHOC 045906

maquette de pirogue à balancier tepuke

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045906
Maquette de pirogue à balancier tepuke
Îles Salomon, archipel de Santa Cruz
Fin du 20e siècle
Bois, feuille de palmier, fibre végétale. H 105 cm
Acquis à Heidelberg en 1987
MEG Inv. ETHOC 045906


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Européens et Océaniens montrèrent un grand intérêt mutuel pour les embarcations et les systèmes de navigation. Les autochtones construisaient des maquettes comme supports pédagogiques pour l’enseignement de la navigation et également pour les échanges avec les Européens.
Aujourd’hui, ces modèles sont encore utilisés par les Polynésiens pour étudier les techniques de construction et de navigation de leurs ancêtres.

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L'art de la navigation

Les îles du Pacifique furent explorées et peuplées sans aucun instrument de navigation, à l’aide d’une technologie nautique sophistiquée basée sur l’observation des phénomènes naturels: la lecture de la mer, du ciel, des vents et de la terre, l’interprétation de leurs indices et la mémorisation de leurs variations. Aux yeux des peuples océaniens, l’océan n’était pas vide, mais rempli de signes pour s’orienter, d’indicateurs de terres invisibles. L’océan n’était pas un obstacle, mais un chemin reliant des îles.

Au cours des dernières décennies s’est manifesté un grand regain d’intérêt pour l’art de la navigation, devenu un moyen pour réaffirmer leur identité et leur héritage ancestral commun.

Bibliographie

  • FUERST, René. 1988. Navigateurs des mers du Sud. Catalogue d'exposition. Genève: Musée d'ethnographie., 118-119
  • Notter, Annick (dir.). 1997. La découverte du Paradis. Océanie. Curieux, navigateurs et savants. Paris: Somogy éditions d'art, 65-69

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