ETHEU 102280

lanterne de procession

Retour aux résultats
102280
Lanterne de procession
Suisse, Valais, Chablais, Saint-Gingolph
Seconde moitié du 19e siècle
Métal
l 36 cm, H 75 cm, pr. 40 cm
Collection Georges Amoudruz acquise en 1976
MEG Inv. ETHEU 102280



Géolocaliser l'objet
Appareil d'éclairage sur hampe mobile à l'intérieur duquel est placée une flamme consacrée. Conservée à l’église elle était portée en procession à l’occasion des cérémonies solennelles et des funérailles. Au sein de la paroisse, la confrérie de Saint Laurent se chargeait de l’entretien des lieux du culte ainsi que du soutien aux pauvres. S’assurant, au nom du patron, que les plus démunis puissent mourir dignement.

L'image ci-dessus est soumise à un copyright.
Droits de reproduction photographique

Vivre en société

Au sein des cultures populaires, l’équilibre est considéré comme une condition nécessaire à l’épanouissement des individus, des sociétés et du monde naturel. Qu’il soit d’ordre éthique, religieux, écologique ou médical, l’impératif de modération vaut tant pour la vie privée que publique. Le «juste milieu» est donc une notion ambivalente. Il garantit l’ordre social mais fonctionne aussi comme garde-fou contre les excès du pouvoir.

Bien mourir

La mort ne se résume pas à la disparition biologique. Elle entraîne un enchaînement complexe d’évènements qui transforme le corps social. Chaque culture interprète la mort à sa manière. Rituels et symboles reflètent son organisation, ses croyances religieuses et l’état des connaissances scientifiques. Jusqu’au 19e siècle, la société paysanne est intime avec la mort. Cette proximité a longtemps été jugée par la culture savante comme un signe de faiblesse et de résignation, alors qu’en réalité elle permet de prendre en charge le destin individuel sans mettre en péril la communauté.


© 2021 Musée d'ethnographie, Genève