ETHAM 029663

Diadème porté à l'arrière de la tête

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029663
Diadème porté à l’arrière de la tête
Brésil, État du Tocantins, Rio Araguaya, île Bananal
Karajá Javaé. Fin 19e-début 20e s.
Plumes vertes et rouges d’Amazona, bleues d’Ara arauna, oranges d’Ara, noires de Cairina moschata, feuilles de palmier buriti, coton. H 95 cm l 105 cm
Don de Frédéric Dusendschön en 1960; ancienne collection Oscar Dusendschön, producteur de caoutchouc à Manaus, 1890-1914
MEG Inv. ETHAM 029663



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Le mythe de la naissance de la lumière chez les Karaja

La coiffe Raheto s’explique par le mythe de l’arrivée de la lumière chez les Karajá. Sa rangée de plumes noires représente la Grande Étoile, celle de plumes blanches, la Lune, et ses rayons périphériques, le Soleil. Le mythe raconte que Mareiko, l’épouse de Kanaxiwe, fut surprise par l'obscurité et se blessa. Se plaignant à son mari qu’il ne donnait pas assez de lumière aux Karajá, celui-ci s’en fut honteux dans la forêt et se donna la mort. Mais lorsque le vautour Iolò se posa sur son corps, Kanaxiwe – qui n’était pas vraiment mort - l’attrapa, lui ordonnant de lui donner la lumière. Ioló rapporta ses diadèmes Grande Étoile et Lune, mais Kanaxiwe en trouva la lumière trop faible. Le vautour apporta alors son diadème Soleil et Kanaxiwe fut satisfait.

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Registres d'inventaires historiques

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Amazonie

L'«Amazonie» désigne le monde amazonien, plus précisément un ensemble de peuples caractérisés par une culture propre, que les anthropologues appellent aussi «sociétés des basses terres», par opposition à celles du monde andin. Certains peuples dont les objets sont montrés ici, vivent en dehors du bassin hydrographique de l'Amazone et d'autres n'habitent pas, ou plus, la forêt amazonienne tropicale humide, mais des écosystèmes de savane ou de forêt sèche.

La naissance de la lumière – mythe Karajá

La coiffe raheto s'explique par le mythe de l'arrivée de la lumière chez les Karajá. Sa rangée de plumes noires représente la Grande Étoile, celle de plumes blanches, la Lune, et ses rayons périphériques, le Soleil. Le mythe raconte que Mareiko, l'épouse deKanaxiwe, fut surprise par l'obscurité et se blessa. Se plaignant à son mari qu'il ne donnait pas assez de lumière aux Karajá, celui-ci s'en fut honteux dans la forêt et se donna la mort. Mais lorsque le vautour Iolò se posa sur son corps, Kanaxiwe – qui n'était pas vraiment mort - l'attrapa, lui ordonnant de lui donner la lumière. Ioló rapporta ses diadèmes Grande Étoile et Lune, mais Kanaxiwe en trouva la lumière trop faible. Le vautour apporta alors son diadème Soleil et Kanaxiwe fut satisfait.

Bibliographie

  • SCHOEPF, Daniel. L'art de la plume. Brésil. Catalogue d'exposition. Genève: Musée d’ethnographie / Paris: Museum National d'Histoire naturelle., 94
  • Wastiau, Boris. 2016. Amazonie. Le chamane et la pensée de la forêt. Paris: Somogy, Genève: MEG, p. 125, MEG AM 619 WAS

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