ETHAF 031763

sculpture

Retour aux résultats
031763
Masque-autel acol
Guinée
Baga, Nalu, Bulongic. Fin du 19e - début du 20e siècle
Bois, clous, pigments, patine d’huile végétale. L 62 cm
Acquis de Marcel de Schrywer à Genève en 1963
MEG Inv. ETHAF 031763
Les masques-autels des Baga Nalu et des Bulongic de Guinée sont conservés collectivement dans la «maison sacrée» du clan. Ils ne peuvent jamais toucher le sol et sont régulièrement nourris de vin de palme et de noix de cola prémâchée. Appelée acol «médicament» en langue baga, cette sculpture composite joue différents rôles, notamment celui d’un puissant «anti-sorcier», dansé pour chasser les mauvais esprits.

L'image ci-dessus est soumise à un copyright.
Droits de reproduction photographique

Registres d'inventaires historiques

Les feuillets numérisés des registres d'inventaires historiques sont soumise à un copyright.
Droits de reproduction photographique

Copie dactylographiée en 13 volumes de l'Inventaire original MEG manuscrit
Registres_inventaire_dactylographie/2061.pdf

Registre d'inventaire original - non indexé
Registres_inventaire_original/Registre_14_030592_031776.pdf

 

L'Afrique de l'Ouest

Privés de leurs costumes et parures, de la lueur des torches et du rythme de leurs mouvements, les «masques» ne sont plus tels qu’ils étaient dansés dans leur contexte d’origine et deviennent, au musée, des «fragments». Loin des frustes classifications ethniques, ils demeurent cependant évocateurs de certains des grands cultes de l’Afrique subsaharienne côtoyés par l’islam depuis le 11e siècle.

Les sociétés initiatiques et leurs masques

En Afrique de l’Ouest, comme ailleurs sur le continent africain, certains masques sont, parmi d’autres objets sacrés, les instruments d’institutions initiatiques qui communiquent avec les puissances supérieures et manipulent un savoir secret. Dans un cadre rituel contrôlé par des officiants qualifiés, ces masques permettent d’accéder à la force et de l’orienter pour agir sur les rapports sociaux entre les hommes, les esprits et les ancêtres. Ils deviennent parfois des armes puissantes pour lutter contre les sorciers.


© 2021 Musée d'ethnographie, Genève