L'image ci-dessus est soumise à un copyright.
Droits de reproduction photographique
Les feuillets numérisés des registres d'inventaires historiques sont soumise à un copyright.
Droits de reproduction photographique
Copie dactylographiée en 13 volumes de l'Inventaire original MEG manuscrit
Registres_inventaire_dactylographie/3514.pdf
Registre d'inventaire original - non indexé
Registres_inventaire_original/Registre_18_035178_036467.pdf
Alors que les négriers européens établissaient depuis le 17e siècle de fructueux comptoirs de traite le long de la bien-nommée «côte des Esclaves», le puissant royaume du Dahomey (Danxomè) affirma jusqu’à la fin du 19e siècle son hégémonie sur les autres royaumes fon, dans une concurrence effrénée pour accaparer le commerce des esclaves et contrôler le trafic européen sur la côte atlantique.
Transporté de l’autre côté de l’Atlantique dans le sillon de l’esclavage, le vodun africain, en ses variantes multiples, s’est originellement implanté au cœur de l’ancien royaume du Dahomey, dans l’actuel Bénin, mais aussi chez les Ewe au Togo et les Yoruba au Nigeria.
Le terme vodun viendrait d’une expression en langue fongbe «se reposer pour puiser de l’eau», qui loue le calme face aux épreuves. Le vodun est un système religieux complexe basé sur le fondement d’une force suprême régissant tout ce qui existe. Les adeptes honorent les entités vodun composant un panthéon de puissances, qu’elles soient les forces naturelles (la terre, la mer, la foudre, la fécondité) ou les ancêtres divinisés, royaux ou communs.
© 2021 Musée d'ethnographie, Genève