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Inventaire original MEG. Registres tapuscrits, volumes 19 à 59
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Le bouddhisme passa du continent chinois au Japon durant le 6e siècle. Il y est particulièrement influencé par sa forme ésotérique (tantrisme). Celle-ci utilise des rituels consacrés à un grand nombre de personnages qui incarnent diverses qualités de l’éveil: bouddhas, bodhisattvas, dieux et déesses, « rois de sciences » et autres. Le bouddhisme tantrique est représenté par les écoles japonaises Shingon et Tendai. Elles se sont spécialisées dans l’iconographie afin de codifier les couleurs, les positions et les gestes des différents personnages utilisés non seulement dans les rituels, mais aussi comme support de méditation.
Le grand Bouddha Amida (Daibutsu) de Kamakura, Views & Costumes of Japan, par Stillfried & Andersen, Yokohama, vers 1870. Collection Alfred Bertrand © MEG Inv. ETHPH 411954
L’art du Gandhāra, région à cheval sur le Pakistan et l’Afghanistan, est le premier à avoir représenté le Bouddha sous forme physique, aux débuts de l’ère chrétienne.
Les principales caractéristiques iconographiques d’un bouddha y sont déjà présentes: la protubérance crânienne (uṣṇīṣa) et la touffe de poils argentés entre les sourcils (ūrṇā).
Le bouddhisme disparut de cette région et du continent indien après les invasions islamiques du 12e siècle.
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