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Les feuillets numérisés des registres d'inventaires historiques sont soumise à un copyright.
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Copie dactylographiée en 13 volumes de l'Inventaire original MEG manuscrit
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Registre d'inventaire original - non indexé
Registres_inventaire_original/Registre_02_006686_008774.pdf
Une étude du médecin et anthropologue Georges Montandon publiée en 1919 et fondée sur la collection du MEG visait à tracer la «genèse» et la «descendance» des instruments de musique dans le monde. Les instruments y sont regroupés en différents ensembles, sous la forme de planches de photographies et de dessins. L'étude se conclut par une carte géographique permettant de visualiser la distribution des profils instrumentaux dans le monde.
L'étude ayant circulé dans les milieux scientifiques, la collection instrumentale du MEG, ainsi classifiée, fut largement citée et reprise par les chercheurs poursuivant l'entreprise rationnelle de classification. L'approche diffusionniste sera ensuite abandonnée au profit de travaux d'organologie comparative et d'inventaires contextualisés.
La sonorité des instruments à cordes dépend de plusieurs facteurs dont les deux principaux sont: le matériau des cordes tendues (métal, fibres végétales, cuir, nylon, etc.) et la manière de les jouer (en les pinçant, frottant, ou frappant). C'est en Afrique qu'on trouve la plus grande diversité d'instruments à cordes, certains d'entre eux, comme la harpe-luth, étant spécifiques à ce continent. En diverses régions d'Asie, le développement de répertoires musicaux particulièrement riches est étroitement lié à celui de la lutherie. Par ailleurs, la vièle, instrument à cordes frottées par un archet, est emblématique de nombreuses traditions musicales d'Europe où l'instrument voyage, sous différentes formes et appellations.
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